Magazine Journal intime

Le fils à Jo

Publié le 14 janvier 2011 par Papote

19598579Vous connaissez le cinéma français à bonheur, à bonne humeur ?
Les "Le bonheur est dans le pré", "Les Petits Mouchoirs", etc
"Le fils à Jo" en fait partie sans aucun doute possible !

Je sais que les critiques ont eu la dent dure et, sans doute, n'ont-elles pas tort parce que c'est un premier film ou que, techniquement, il y a des maladresses. Peut-être mais, moi, en tant que spectatrice lambda, je n'ai rien remarqué de tout ça parce que j'étais prise entre rire et émotion, que j'avais envie de rentrer dans l'écran pour aller me mêler à cette bande de joyeux drilles.

C'est donc l'histoire d'un maçon qui vit seul dans un petit village du Tarn avec son fils, jeune ado. Il sont d'une lignée de rugbymen mais Tom a du mal à prendre sa place sous la pression de son père et de "l'héritage familial". Recalé à la sélection pour l'équipe de rugby locale, Jo Canavaro décide de remonter une équipe pour que son fils puisse jouer.
Le scénario est un peu léger ? En même temps, ça raconte la tranche de vie d'un homme dans un petit bled. Alors, effectivement, ce ne sont pas les rebondissements, le suspens ou les effets spéciaux qui vont alimenter la chose mais on ne vit pas non plus toujours à la manière de 24h chrono...
Non, là, le film est une balade dans une jolie campagne, avec des gens plus ou moins attachants. On n'y change pas la face du monde mais on se fait du bien au coeur et à la tête.
On n'a pas d'angoisses métaphysiques quant à l'issue ? Justement, ça permet de profiter de la douceur ambiante.

Jérémie Duvall est fantastique de naturel et de talent.
Gérard Lanvin est et restera Gérard Lanvin ! J'aime son côté caractère fort, sa rugosité, sa sensibilité. Et arrêtez de me dire que c'est un mauvais acteur limité aux rôles de brutes (Le goût des autres, Les Spécialistes, La Belle histoire, Le fils préféré, Mes meilleurs copains, etc, on ne peut pas dire que ce soit bonnet blanc et blanc bonnet ! Et Gabin, c'était un acteur limité ? Et, pourtant, il jouait souvent le même genre de personnages !) !!!
Vincent Moscato joue parfaitement le gentil, un peu benêt qu'on a envie de prendre dans ses bras et à qui on a aussi envie, parfois, de filer un bon coup de pied au derch.
Et puis, petit clin d'oeil final à tous les rugbymen qu'on croise juste au détour de l'écran : Califano, Pelous...
Y en a d'autres mais ma culture rugbystique est limitée donc je ne les "connais" pas mais je les ai "reconnus" à une carrure ou une paire d'oreilles...

A bientôt !

La Papote


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