Magazine Journal intime

Il est où, mon dreamcatcher ?

Publié le 18 janvier 2011 par Anaïs Valente

J’arrête pas de faire des rêves immondes.  Hier, c’était moi et Jude Law amoureux fous (jusque là ça se passe plutôt bien), dans un hôtel.  Me voilà aux toilettes au moment même où tout s’effondre (style Twin Towers, je suis toujours traumatisée par cet épisode de l’histoire).  Je retrouve Jude vivant (ouf) et je me réveille, dans un état d’angoisse pas possible.

Aujourd’hui, pas moyen de vous raconter.  C’est pas racontable.  Je me fais agresser violemment (ou violenter, comme disait Tatiana de Secret Story lors de sa confession arracheuse de larmes), direction hosto, une collègue m’hégerbe durant ma convalescence, au bureau ça râle.  Je me réveille dans un état d’angoisse pas possible.

Alors, je me décide à regarder ce film que j’ai enregistré un soir (j’enregistre toujours les thrillers, pour les regarder en pleine lumière, ça anéantit un peu mes angoisses) : Dreamcatcher.

Parce que le dreamcatcher, c’est l’attrape-rêves, un rond de bois et de plume, indien, qui permettrait d’attraper nos cauchemars et de nous en débarrasser.  J’en ai bien besoin. 

Et je regarde.  Les scènes sont angoissantes.  Un bois.  Une tempête de neige.  Quatre amis isolés qui rencontrent deux inconnus salement malades (ils pètent et rotent sans cesse, ça me paraît pourtant plutôt un signe de bonne santé).  Je commence à stresser comme une dingue, il n’est pourtant que 14 heures.  J’angoisse.  Je me blottis contre le rat.  Je me cache le visage d’un plaid.  J’ai le trouillomètre qui explose.

Mais je continue, je veux que ce Dreamcatcher attrape mes cauchemars, j’en peux plus de vivre de tels drames, fût-ce en rêve.

J’arrête la cassette au moment où le monstre, un genre de plante carnivore à échelle humaine, se met à pondre des œufs, car je crains le pire pour l’avenir, et surtout car mon cœur me lance des appels à l’aide fulgurants.  La crise de tachycardie approche.

J'appréhende ma prochaine nuit.  Sûr que je vais rêver que je suis engloutie sous les Twin Towers et que je me fais violenter par une plante carnivore gigantesque.  Jude, viendras-tu me sauver ?


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