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[Live report] Ava @ Le China

Publié le 19 janvier 2011 par Roughdreams @popsurrealisme

[Live report] Ava @ Le China

Ne me demandez pas comment je suis tombée sur la page d’Ava, il y a quelques jours car je ne m’en souviens pas.

Ce dont je me souviens, c’est d’avoir lu que le jeune duo français avait composé la bande originale du film Poupoupidou (en ce moment dans les salles) et qu’effectivement, la chanson que l’on entend en musique de fond sur la bande annonce était pas mal du tout. Du coup, je suis allée écouter d’autres morceaux du groupe sur leur page MySpace et avant même que je ne m’en rende compte, j’avais Chemistry et I Wanna Be Loved By You dans la tête. C’était il y a trois jours et je les fredonne encore à longueur de journée.

J’ai aussi vu que le groupe donnait un concert au China, un super bar-restaurant de la Bastille où j’avais envie de retourner depuis un moment, c’était donc l’occasion rêvée.

Ava, c’est donc Dimitri Leroy (du groupe Ed-äke) et Jérémy Barlozzo (d’I Love My Neighbours), deux fanas de rock bien crade qui se sont associés pour un side-project « sensible et délicat », un « savant mélange entre Jeff Buckley et Cat Power ». De tels arguments ont su, c’est certain, attiser ma curiosité.

Le concert d’hier soir était divisé en deux parties : une première partie acoustique dédiée à la BO de Poupoupidou et une seconde partie, avec quatre musiciens supplémentaires. Le premier set était très réussi, Leroy et Barlozzo frôlent vraiment l’excellence avec leurs morceaux en anglais et il y a un vrai créneau à prendre en France avec ce type de musique. Je ne sais pas quel sera l’avenir d’Ava (dont c’était seulement le troisième concert hier !) mais ils devraient travailler dans ce sens là, à mon avis.

Le second set était composé principalement de morceaux en français et là, on arrive en terrain miné. Je comprend très bien que le groupe veuille conquérir le grand public (auquel ces morceaux plairont, c’est sûr) mais cette facette là du travail d’Ava n’était guère convainquante. Une pop qui sonnait trop FM, un peu dénuée d’âme  et  du coup, bien en dessous de ce que le groupe venait de faire en anglais. C’est d’ailleurs très déroutant de dévoiler en un même soir deux visages si différents.

Il n’en demeure pas moins qu’il faudra suivre Ava de très près, toute l’histoire reste encore à écrire. (En clair, les mecs, si vous me lisez : la balle est dans votre camp)


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