Magazine Humeur

Quand la vie reprend une petite vie... (article 87)

Publié le 02 février 2011 par Snorounanne

veuillez faire jouer l'audio au moment que je le signalerai et aux nouveaux lecteurs, prendre le temps de lire le descriptif, merci.

C'était un petit bonhomme, à peine haut comme trois pommes.

Je n'avais inutilement  besoin d'aucune pitié, de compassion. La semaine qui suivait a été consacrée au mode sourdine. J'en étais chagrinée, rebellée, choquée, démunie, enragée. Aussi long cette épine s'enfonçait aussi long sera l'apaisement de mon intérieur, mesdame et messieurs. 

Je remplissais mes fonctions régulières et quand surgissait la fin des ces fonctions régulières, je rentrais sagement à la maison, refusant tout contact physique tout près de ma sphère. Vous vous demandez ce que je faisais de Genny, ma douce? Eh bien... Au même titre que les autres, je la tenais à distance.

Elle avait tenté de passer le message, le week-end de notre lune de miel, c'était ce que j'en avais saisi après avoir reçu ce magazine foudroyant et chamboulant ma petite vie. Comme je suis hyper sensible, je n'ai eu d'autres alternatives que de la repousser.

Vous pouvez croire qu'elle a nombreuses fois essayer de me rejoindre dans les jours suivants. Dédé et ma mère ont aussi pris part à cette chasse. Mais, je vous le dis, j'en fus horriblement blessée, déchirée par cette trahison. La plus forte a été Genny. Et la plus faible a été... moi.

Je lui avais prêtée une clé pour accéder à mon chez moi. Après quelques jours de bouderie de ma part, elle prenait les grands moyens et attaquait la porte d'entrée d'assault. Tenez votre souffle...

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Elle arrivait à me faire craquer.

Le coup de la séduction...

Geneviève Dubois - (ressentant des chatouillements au bas de l'abdomen) Oh... merde... je veux... je veux que tu me lèches... mange-moi...

snorounanne - (Le désir s'affaiblissait rapidement) Quoi?

Geneviève Dubois - N'arrête pas, ma chérie.

snorounanne - Tu, tu... (mince silence) Non. Je ne peux pas. Et je ne veux pas. C'est... c'est... c'est que je trouve ça... (remettant mon chandail sur moi) Désolée.

Geneviève Dubois - (s'indignant et ramassant ses vêtements) Tu ne finis jamais tes phrases. Mais qu'est-ce que j'ai fait?

snorounanne - (allant à la cuisine) Je me fais un café. Tu en veux?

Geneviève Dubois - T'es encore fâchée? Après tout ce que je t'ai expliquée, tu es... tu es encore fâchée?

snorounanne - (prenant le percolateur et le remplissant d'eau) Bon! Tu veux savoir pourquoi j'ai réagi... Mochement?

Geneviève Dubois - (remettant ses vêtement) Oui, j'aimerais comprendre.

snorounanne - Je trouve ça vulgaire ces termes employés du genre: lèche-moi, suce-moi, mange-moi... ça me dégoûte. (dosant le café dans le gobelet)

Geneviève Dubois - C'est... (expirant) Ma puce, c'est censé d'attiser nos ardeurs sexuelles.

snorounanne - Les tiennes peut-être mais pas les miennes. (comptant les cuillères) J'en suis à combien? 4?

Geneviève Dubois - Entendu. Je ne commanderai plus ces mots dérangeants. Non 5.

snorounanne - Tu en es sûre?

Geneviève Dubois - Je ne les dirai plus, promis.

snorounanne - Non, je parlais de la dose de café. Ah pis... Il sera plus corsé, ça ne me fera pas de mal.

Geneviève Dubois - Ma petite chérie...

snorounanne - Je sais ce que tu vas me dire. (branchant le fil dans la prise murale) Je suis pas du monde. Je suis pas sexuelle, je suis faite différente. Et peut-être que tout cela est dû à la ménopause. C'est ça? Je m'excuse de te décevoir mais je répondrai non.

Geneviève Dubois - Je n'ai rien dit. (sourire) Tu es... (s'approchant de mon corps) Tu es un être exceptionnel. Une personne spéciale avec... avec un don qui fait de toi une femme hors de l'ordinaire. Je t'aime, snorounanne.

snorounanne - (la regardant dans ses yeux) Je t'aime.

Geneviève Dubois - Pourquoi cet air triste?

snorounanne - (mes yeux roulaient dans l'eau) Je sais pas. L'émotion, sans doute. (m'essuyant les yeux) Le café bouillera, allons au salon.

Geneviève Dubois - (main dans la main entrant au salon) Mes parents reviennent demain de leur vacance.

snorounanne - Et Karo? Elle va bien?

Geneviève Dubois - Une enfant gâtée. Mais...! Je la contrôle. Avec moi, ses caprices sont bannis. (s'asseyant les deux sur la causeuse)

snorounanne - Est-ce que tes parents, tu les as mis au courant de notre union?

Geneviève Dubois - (sourire grandiose) Qu'est-ce que tu crois? Mon père et ma mère veulent faire une petite réception en cette occasion, dans ce mois de février.

snorounanne - Sera-t-on forcées de porter la robe cérémoniale? (petit rire)

Geneviève Dubois - J'ai bien peur que oui. Tu sais... M

ma mère a ses principes, ses valeurs.

snorounanne - C'est sérieux? Je, je, je devrai porter une robe?

Geneviève Dubois Hé oui... tu en portes occasionnellement. Donc, considère cette invitation comme une belle occasion.

snorounanne - J'avoue que ça me fait flipper chaque fois.

Geneviève Dubois - Alors, n'en mets pas. Mais... Je ne pense pas que mes parents aimeraient voir ma belle chérie sans... vêtements. (riant)

snorounanne - Si tu penses que je sortirai complètement nue, encore plus terrifiant! (riant)

Sur ce délire, nous laissions notre imagination prendre des courbes et de plus belle, nous nous amusions. Il était tard après ces deux cafés pris. En ce dimanche soir, 30 janvier, nous nous couchions en mode cuillère et avions dormi comme deux enfants n'ayant pas de souci en vue.

Lundi 31 janvier 2011

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Je concluais que Genny avait un peu travaillé pendant mon sommeil

snorounanne - Trésor... mon amour... réveille-toi. C'est l'heure des trompettes et du garde à vous.

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C'est beau une femme qui dort...

Geneviève Dubois - Tu déjeunes déjà?

snorounanne - Ma nounou a congé, je me débrouille comme je peux. Un bol de céréale.

Geneviève Dubois - Ta... ta quoi? (essayant de se réveiller)

snorounanne - Je t'en prépare un? Le café est prêt. Mais dis donc toi...  tu... tu as emporté du boulot. C'est quoi ça?

Geneviève Dubois - Ça? Eh bien... (se frottant les yeux, le visage) C'est ce qui va m'emmener à être plus qu'une policière, ma cocotte. Y a un poste ouvert pour les assoiffés d'enquête et d'investigation.

snorounanne - Non! Tu seras détective privée? Tu feras des enquêtes sur des crimes, des meurtres, des cas à démasquer? Tu m'avais pas dit. Hé... j'suis vraiment contente. C'était la raison de tes 3 jours d'étude en Californie?

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j'étais enchantée pour elle.

Geneviève Dubois - Au fait... il est quelle heure?

snorounanne - Réponds à ma question d'abord et je te dirai l'heure.

Geneviève Dubois - Oui, c'est la raison pour... (étant enroulée dans la grosse douillette) Tu veux bien m'aider, s'il te plaît.

snorounanne - Il est neuf heures dix! (me sauvant de la chambre)

Geneviève Dubois - Quoi? Merde! C'est pas vrai! (sortant du lit avec la douillette sur elle et sortant de la chambre)

snorounanne - (la voyant toute momifiée) Oh! Tu me fais encore plus craquer, mon amour.

Geneviève Dubois - (regardant l'heure sur l'horloge murale de la cuisine) Menteuse... menteuse! Il n'est que six heures onze! Espèce de malcommode.

snorounanne - Pardonne-moi. (air moqueur) Je suis un tantinet dislexique.

Geneviève Dubois - (retournant à la chambre) Je te vaudrai ça un de ces jours!

snorounanne - (tirant la  langue) Bougonne, bougonne, bougonne!

Après un long et pénible voyage intérieur par ces vagues tumultueuses, la bonne humeur me rattrapait. Genny m'avait longuement parlée, raisonnée. Elle marquait plus de points que j'en aurais cédé aux adversaires. À présent, mesdames et messieurs que des milliers et des milliers de lecteurs du magazine 7 jours apprenaient la folie m'englobant, étais-je rassurée de ne pas être exclue de la société, d'être dérangée par des inconscients de la société?

À moi de préserver ma dignité et de ne pas tomber dans les pièges de ces gens à l'esprit étroit.

mardi 1 février 2011

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 Je vous ai essouflé?

Nous sautons du lundi au mardi tout bonnement et imaginez d'être devant votre téléviseur face à une série télévisée. On ne vous avise pas quand ça coupe d'ordinaire, n'est-ce pas? Alors, voilà! Ici c'est ce qui se produit. Pour les jeunes de moins de 12 ans, si vous passez les yeux sur ces chroniques, vous êtes passibles d'une amende de complexité de tout genre.

Mais non... Vous ne lirez pas de potin du genre de: Occupation Double dans mes éditoriaux. Un conseil? Ne délaissez pas votre imaginaire, ni votre imagination. Ne mêlez pas le réel avec l'imagination et l'imagination avec le réel. Occupez-vous de lire vos rêves quand vous dormez. Sachez que la magie n'est pas que de faire apparaître et que de faire disparaître. C'est le tout de ce qui fait de la vie. Et la vie... Elle a ses composants constructifs et destructifs. Soyez intuitifs.

Assez! Je vous ai assez entretenue petite jeunesse. Nous sommes donc à l'heure d'une émission captivante, celle D'Humour! Cette fois-ci... Les enfants peuvent lire et regarder! Splendide!

snorounanne - Bonne fin d'après-midi, mesdames et messieurs et... l'autre clientèle plus jeune. Aujourd'hui, je ne ferai pas seule le cours de cette émission. J'aurai un invité talentueux, un personnage ayant du grappin. Je vous donne son petit profil.

- Elle est la cochonne et la diva des marionnettes, éprise de grenouille et autres mâles de toutes origines. Malgré ce que l'on pourrait croire, elle n'est pas une méchante porcine. Ses crises d'hystérie seraient liées à un surplus hormonal et un grand besoin d'amour.

- Avez-vous deviné, mesdames et messieurs, la mystérieuse marionnette potelée derrière ce profil? (acidentellement, sa voix portait à la télé) Oh! Je pense qu'on va la présenter, car, je sens qu'elle va s'impatienter.

Cette émission a été traduite en français pour les besoins de la cause.

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Miss Piggy! Pas vraiment besoin de présentation

snorounanne - Bonjour Miss Piggy! Vous m'entendez bien? Comment allez-vous?

miss piggy - (s'adressant aux passants de la rue) Je suis en... Beau calvaire! J'arrive de New York, on me fait demander in extremis pour être interviewée avec Snorounanne d'Humour et sans se soucier de mon petit moua, on me laisse là devant une caméra et un bipède grelottant, critiquant qu'il fait un froid à se geler les grelots. Pauvre petit mâle fragile, va.

snorounanne - Miss Piggy... Vous êtes en ondes.

miss piggy - Aaaaaaaaaah! Bonjour ma chérie d'Humour! (donnant un coup de tête pour balancer ses cheveux) Nous sommes donc... nous sommes in live?

snorounanne - Oui, c'est ça en direct, in live. Vous allez bien?

miss piggy - Je suis à Montréal? Hm?

snorounanne - Tout à fait. Vous avez aimé prendre l'avion de New York à Montréal?

miss piggy - (dégageant de la main, son toupet) Je suis vraiment à Montréal? (regardant autour d'elle) On dirait les vieux quartiers de New York, ma foi. Oh! Snorounanne chérie, je te vois. Comme tu es belle! Mais... mais, pas aussi belle que moua... mais tu es belle.

snorounanne - Vous êtes à l'antenne de LCN via TVA à l'émission d'Humour, miss piggy. Et bienvenue à Montréal!

miss piggy - Je vous dirai cela dans une couple d'heure si j'aime la ville. (furetant des yeux les passants) Vous avez deux beaux mâles. Hé! Snorounanne! On m'a dit que vous étiez mariée. Alors, Ellen Degeneres vous a casée?

snorounanne - Non. Ça s'est fait sans sa participation. Mais parlons de vous. Vous êtes venue seule? Votre kermit n'est pas avec vous?

miss piggy - (observant la caméra tout en z'yeutant le caméraman) C'est quoi votre petit nom?

snorounanne - Miss Piggy, youhou? On fait une émission de télé et vous êtes en direct.

miss piggy - Pardon ma délicieuse snorounanne. Vous disiez?

snorounanne - Nous allons progresser dans le sujet, si vous le voulez bien. J'ai un petit questionnaire. Vous... dites? Vous n'avez as trop froid?

miss piggy - Je n'ai jamais froid, moua.

snorounanne - D'accord. Vous aimeriez répondre aux questionnaires?

miss piggy - Ai-je le choix?

snorounanne - Pas  vraiment (souriant)

miss piggy - C'est bien ce que je me disais. Allez, allez! Je vous écoute.

snorounanne - Depuis quelques années, nous assistons à des débordements constants dans les urgences de nos hôpitaux. Quand vous êtes malade, qu'avez-vous tendance à faire?

1- Je me présente à l'urgence dès que possible, c'est à cela que sert cet endroit.

2- J'essaie d'abord d'aller dans une clinique.

3- Je me soigne à la maison si possible.

4- Je ne suis jamais malade.

Quelle serait votre réponse, Miss Piggy?

miss piggy - Tout compte fait... Si j'y réfléchis sérieusement... Kermitou, mon amour est mon remède! Y a rien de plus excitant et bienfaiteur que faire le sexe!

snorounanne - C'est vrai que vous êtes cochonne...

miss piggy - Et fière!

snorounanne - Question suivante: Cet hiver, quel moyen prenez-vous pour déneiger votre entrée?

1- J'ai engagé un déneigeur

2- J'ai une souffleuse à neige. Ce serait ma réponse, à moi.

3- Je pellete moi-même

4- J'ai quelqu'un (ami ou voisin) qui le fait pour moi

5- Je n'ai pas besoin d'un déneigement

- Quelle serait votre réponse?

miss piggy - Oh... sommes encore en ondes? Excusez-moi. Alors euh... j'ai un ami qui vient me déneiger et même plus. (faisant de gros yeux) Oups! J'espère que mon kermit n'écoute pas.

snorounanne - Vous trompez kermit?

miss piggy - (secouant le micro) Foutu micro! Désolée snorounanne. Je n'ai pas capté si question a eu lieu.

snorounanne - Vous qui êtes une grande star d'hollywood, vous en avez sûrement rencontrés d'autres? J'ai de quoi à vous montrer et via la caméra et mettez vos yeux sur le moniteur non loin de vous, miss piggy, s'il vous plaît.

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snorounanne - Bentley, Lamborghini, Ferrari, Porsche, Hummer, BMW  et Aston Martin. Ce sont les marques des voitures qui se trouvent dans le garage de David Beckham. Lorsqu'on en a les moyens, pourquoi s´en priver?

miss piggy - Grand Dieu! Je me laisserais inévitablement rouler dessus par cet adonis!

snorounanne - Dois-je vous rappeler que nous sommes en direct, Miss Piggy?

miss piggy - (balançant ses longs cheveux) Non.

snorounanne - Et celle-ci.

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snorounanne - Ashton Kutcher s'intéresse aux nouvelles technologies sur le marché, en particulier en ce qui a trait aux appareils photos. Ce n'est pas par hasard qu´en 2008, la compagnie Canon l'a choisi pour représenter leurs produits. L'équipement que possède l´acteur vaut une fortune et il l´utilise abondamment.

miss piggy - Je me demande... Je me demande de combien est la taille de son objectif?

snorounanne - Pensez à kermit, vous...

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snorounanne - Si vous demandez à John Travolta quels sont ses jouets préférés, il vous répondra sans hésitez ses jets. L'acteur, qui détient une licence de pilote depuis plusieurs années, en possède cinq. Il s'est même fait construire un hangar qui ressemble à un véritable petit aéroport adjacent à sa demeure.

miss piggy - J'ai déjà eu l'occasion de faire des vols avec ce merveilleux spécimen du roi de la danse! Je peux vous attester qu'il ne sait pas rien que danser.

snorounanne - Vous en avez fréquenté des bipèdes, vous? C'en est incroyable!

miss piggy - Vous savez, ma belle chérie... quand on est belle comme moua... même l'homme a de la difficulté à se contenir.

snorounanne - Et là, nous allons changer d'organe. Regardez bien sur le moniteur, Miss Piggy.

miss piggy - Changer d'organe?

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snorounanne -Les jouets préférés de Demi Moore? Ses poupées! L'actrice les collectionne depuis de nombreuses années, elle en possède d'ailleurs plus de 3,000. Ashton Kutcher a déjà écrit sur son compte Twitter que certaines d'entre elles lui donnaient la chair de poule, en particulier les poupées vaudous! Sa collection est assurée pour 2 millions de dollars.

miss piggy - Vous en avez d'autres à dérouler? (indifférente à cette photo)

snorounanne - Bien oui et une dernière. La voici!

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snorounanne - Ce n'est pas 3,000 poupées que Céline Dion possède, mais plutôt 3,000 paires de chaussures, tous plus luxueuses les unes que les autres. Il ne doit pas lui arriver souvent de porter la même paires deux jours d'affilées. Ou même deux fois tout court!

miss piggy - Ah, cette grande Céliiiine! L'amie de tout le monde... j'envie ses longues jambes. Elle imiterait bien une grenouille, elle.

snorounanne - Miss Piggy, Céline est une amie à moua. Du respect, je vous prie.

miss piggy - Dire qu'on va encore se faire damner par ses spectacles en mars prochain, à Las Vegas.

snorounanne - Et sur ce, je dois ajouter que vous ne serez jamais assez cochonne pour lui refiler ses millions de dollars, Miss Piggy. Nous passons à des commanditaires pour faire vivre l'émission et de retour dans trois minutes, mesdames et messieurs avec notre invitée, Miss Piggy.

Miss Piggy sur cette réplique restait bouche-bée devant la caméra. J'ai divinement suivi quelques épisodes de la comédie The Muppets Show étant un peu plus jeune, dans ce temps-là. Elle était une dure à cuire et à battre. Les époques ont changé. N'en reste pas moins qu'une cochonne demeure une cochonne.

Je fuyais les regards de Evelyne Martin posés sur moi. Je pressentais que celle-ci voulait entrer en communication mais n'étais-je pas si dupe que j'en avais l'air... je ne la laisserai plus m'envahir, cette garce. J'avais pardonné mais... l'époque des oublis m'était loin d'être acceptés.

Nous ne serions ni pour aujourd'hui ni pour demain des amies. Tout simplement des collègues de travail. Je tournais le coin pour enfiler dans mon bureau et ranger toutes mes choses afin de rentrer calmement à la maison.

Dédé - snorounanne?

snorounanne - (pénétrant dans le bureau) Qu'est-ce qu'il y a, cher Dédé?

Dédé - (un article du journal de Montréal sous mes yeux) Je sais que cela t'est important.

snorounanne - (à la lecture, mon être s'alourdissait) Quand est-ce que c'est arrivé?

Dédé - La nuit dernière.

snorounanne - (perdue dans mes pensées) S'il te plaît,conduis-moi, à l'hôpital, Dédé.

Dédé - Bien sûr.

Qu'est-il de plus important qu'un petit être venant vous arracher le coeur, sans avoir pu réagir à sa détresse? En sortant à l'extérieur, l'effleurement du froid sur mon visage était tel que ce bambin devait subir pendant des jours, des semaines... contre son gré, contre ses forces.

Vous êtes appelé à appuyer sur le bouton jouer de l'audio. Ce qui suivra, vous le compléterez dans votre tête, dans votre intérieur. C'est ce qui s'était passé dans le petit monde de Benjamin... je le nommerai ainsi.

Je vous remercie d'unir votre tête et votre coeur à ces éditoriaux, ces chroniques. La chanson par Céline Dion, "Fly" en est le titre. Bonne écoute et au prochain rendez-vous. Bisous!

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Bien entendu... Il était déjà trop tard pour faire quoi que ce soit.

Un enfant que je prénommerai, Benjamin, de 4 ans a été battu à mort, l'autopsie pratiquée est venue confirmer que l'enfant a été bel et bien tué.

Il aurait succombé à des blessures infligées dans les heures précédant sa mort.  Le petit garçon était en arrêt cardio-respiratoire quand les ambulanciers se sont présentés.  L'enfant affichait alors plusieurs marques de violence sur le haut du corps et à la tête.

Cette famille était peu connue dans le voisinage car ils y avaient emménagé il y a à peine un mois.  Toutefois, on a eu le temps de remarquer qu'il y avait beaucoup de bruit et que la femme criait assez souvent pour la remarquer et faire des plaintes.

Un des commentaires fut:  "C'est très triste et inquiétant", dit M. Garcia en apprenant la nouvelle.  Effectivement c'est triste, mais plus vraiment inquiétant... car trop tard pour protéger cet enfant. 

Quatre ans et cet enfant est mort de ses blessures...

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 Le feu dans le ciel crie justice.


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