Magazine Journal intime

Les pingres de la République... Les Chirac [ 2/2 ]. Hurlements.

Publié le 08 février 2011 par Cuicuinrv
Re-salut les piou pious
Nous en étions restés à l'épisode LVMH vécu avec douleur par l'accorte Bernadette. Cette dernière, sans doute pour faire diversion, s'occupant à grands renforts de promotion de la fameuse association des pièces jaunes. Opération, qui, semble t-il, coûte plus cher qu'elle ne rapporte selon la Cour des comptes.

Bref ! Quels artifices n'emploierait-on pas pour apparaître généreuse et populaire alors que la mine renfrognée et le manque d'empathie sautent aux yeux d'un public incrédule !


Les pingres de la République... Les Chirac [ 2/2 ]. Hurlements.

 Ces braves retraités jouissent donc d'une rente de situation particulièrement conséquente et depuis 50 ans, cette austère famille multi-récidiviste  passe les obstacles et les scandales avec brio et un culot remarquable. La 5ème république des copains et autres canailles part à marche forcée pour, à la fois, garder le pouvoir en collectant des fonds gigantesques tout en se  faisant plaisir avec discrétion. Rien n'étant évidemment prouvable, les membres du réseau se tenant tous par la barbichette.Ainsi l'affaire de "Château Chirac", dénichée par le Canard enchaîné en 1969 dans laquelle la Maison de Bity passa soudainement au statut de monument historique, un mois après son achat par nos tourtereaux, histoire de toucher de grasses subventions de réfection de la part des services du Ministère de la Culture. Les combines de la mairie de Paris et autres frais de bouches, les montants de voyages réglés en espèce aux frais de la princesses... On en oublie probablement des tonnes et de bien plus compromettantes.Parce que dans cette prestigieuse famille adulée par les citoyens, la moralité républicaine est une notion élastique avec laquelle on se permet de transiger à condition qu'elle vous rapporte un peu...
Certaines personnes bien peu scrupuleuses - est ce la peine de donner des noms ? - qui se gargarisent de "servir la France", poncif d'entre les poncifs, se servent avec gourmandise de l'État pour servir leurs intérêts. C'est la maladie endémique de cette 5ème république, qui finira par emporter cette oligarchie au pouvoir depuis 50 ans dans des convulsions probablement douloureuses dont on perçoit chaque jour davantage les ravages exercés sur un peuple de plus en plus informé, lucide, en souffrance sociale et scandalisé par ces privilèges dignes des années 1788.
Revenons à nos brebis.

Nos pauvres  "grand-parents du peuple", à l'aube de leurs longues vie de labeur se sont vus offrir par un homme d'État libanais, le fils de Rafic Hariri  le gîte depuis la sortie de Monsieur Jacques Chirac de l'Élysée en 2007. Probablement à court d'argent, ces derniers ont accepté d'emménager ce modeste appartement du quai Voltaire situé le long de la Seine... 

Ce devait être provisoire : ils y vivent encore. 4 ans plus tard.. Aux frais d'un milliardaire, membre d'un gouvernement étranger.Et personne ne trouve rien à redire  : ce couple de sympathiques vieillards cupides éveille la sympathie parce qu'ils sont simplement à l'aube de leur existence.À tous ces pingres, rapiats, près de leurs sous, avares, profiteurs, grigous, le peuple pardonne  les frasques. L'indignité, le manque de classe, la rapacité,  l'avidité, la course au profit, sont les valeurs suprêmes de cette médiocre république. Les modèles républicains d'intégrité de  Clémenceau, du Général de Gaulle, de Léon Blum, de Mendès-France a disparu de l'inconscient  collectif  de la France profonde. 


Et les Français, de pleurer comme des madeleines sur les valeurs perdues ! 
Pas étonnant, avec de tels dirigeants !
Désormais, les gouvernants peuvent tout se permettre avec une morgue sans pareille, sans remords ni excuses ; des avions à 160 millions, des voyages gratuits, des cadeaux, des avantages en nature, des emplois cumulés, une professionnalisation démesurée de la fonction politique, les cumuls, l'interconnexion sordide entre les affaires et la politique. Quelques protestations de la part de la Presse qui condescend mollement à en débattre et deux jours plus tard, on passe à l'affaire suivante ! 

Je crains, amis lecteurs, que le modèle républicain lancé par nos glorieux aînés soit mort et enterré depuis peu sans que nous nous en soyons jamais aperçu. Si par extraordinaire, nous nous réveillions, il faudra, un jour ou l'autre, faire payer les fossoyeurs. Et pendant ce temps on condamne à tire larigot de pauvres gens qui volent de quoi se nourrir .


A après si la providence nous garde !

Retour à La Une de Logo Paperblog