Février... La pluie, la grêle même, la nuit qui arrive encore trop tôt, le corps un peu trop blême, l'envie d'ailleurs qui nous prend, de préférence un ailleurs chaud et ensoleillé. Hier j'en étais même rendue à avoir envie d'un hôtel tout-inclus (incluant même tous les beaufs qui s'y retrouvent), l'espace d'une seconde. Réflexion faite, je préférerais une petite cabine isolée au bord de la mer, quand même. Une pile de bouquins, une chaise longue, le bruit des vagues, la sainte paix...
Souvenir de Cuba, 2004...
En fait, honnêtement, je me contenterais très volontiers d'un petit week-end sur la route avec Mr Husband, un week-end comme on les aime, un petit tour dans le sud aux États-Unis, une voiture de location, un motel, et plein de photos de jolies choses typiquement américaines. Rien de révolutionnaire, mais ça ferait du bien. S'il y a une chose qu'on sait bien faire ensemble, Mr Husband et moi, c'est voyager, et il me semble qu'il serait temps qu'on s'y remettre.
En attendant, maintenant que tous ceux qui avaient pris la résolution de se remettre en forme au début de l'année ont déjà abandonné leur projet et déserté les lieux, je me suis remise à la piscine et au yoga. Ça faisait longtemps... Et en me pesant à la piscine pour la première fois depuis la semaine précédant Noël, j'ai constaté avec surprise que j'ai trouvé la formule idéale pour perdre du poids:
Passer le mois de janvier sans faire de vélo ni se trémousser dans la piscine, faire la chouille tous les week-ends en picolant de la vodka et de la bière = moins 4 kilos. C'est à vous laisser perplexe, quand même. Quand je pense à toutes les fois où je me suis privée d'un tas de bonnes choses pour rien, et là sans effort, je fonds. Je ne vais pas m'en plaindre, au contraire, mais les caprices de la nature me dépassent, des fois.