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Sansonite...

Publié le 19 février 2011 par Charognestoned @CharogneStoned

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Alors comme ça, samedi, je suis allée au spectacle.

Si t’as bien tout lu mon récit, t’as du capter que j’étais sortie du théâtre, toute retournée.

Pour te situer la force du désordre, j’en étais à m’interroger sur la façon dont, avec mes potesses, on aurait pu subtiliser Véro!

On a beau pas être les dernières pour la téquila, on visait quand même pas un kidnapping musclé à la mode mexicaine.

On n’est pas non plus complètement barrées!

Nan, on aurait seulement aimé retenir un peu notre étoile, la garder encore avec nous et s’offrir un bœuf entre filles…

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Attendu qu’ on n’est pas encore psychopathes de la fanitude, on a lâché l’affaire!

Enfin, si on veut...

Je crains d'être restée un peu perchée.

Ca serait rudement sinistre qu’un cadeau céleste finisse par me conduire à l’HP, je me dis.

J’entends d’ici ma petite.

« Pleure pas maman, tu verras c’est bien. Ils ont des belles chemises… Véro, aussi elle adorerait être enfermée…»

Je commence à avoir des idées bizarres.

Genre, et si je postulais pour devenir sa Gouvernante?

Ben oui, on est vachement pareilles en fait.

On boit, on fume, on jardine, on écrit, on adore chanter Sanson.

Mes potesses, me disent que c’est pas une super idée, que les artistes sont hypra-égocentiques et que je tiendrais pas le coup!

Remarque, elles ont pas tort.

Si elle commence à me donner des ordres,  la Véro, ça va pas être simple.

J’affectionnerai moyen qu’elle me dise:

"Et Charogne, roule un joint. Dépêêêêêêêêêêêche!"

Force est de constater que ch'uis p'être pas encore bonne pour Sainte Anne, mais ch’uis pas loin d'être  mûre pour Steap-tease…

Ou pire pour Confessions Intimes!

Comment faut faire pour ne pas laisser retomber sa ferveur sans devenir dingo, que je te demande!

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Sinon en sortant du concert, crevant grave la dalle, on s’est mises en quête d’une cantine sympatoche, où qu’c’est qu’on aurait pu reprendre nos esprits tout en ripaillant gaiement!

Après deux trois de coup de fils, c’est sur Le Porthos, que nous mîmes le cap.

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Le Porthos, 53, rue de la Monnaie-Lille-

Horreur, Malheur!

Lieu chic et trendy de la grande ville, carrefour de la branchitude lilloise, à c'qui paraît...

Ouais!

Avec un T, comme t’as qu’à croire…

Niveau foutage de gueule, y’a belle lurette que j’étais pas tombée sur une telle immensité.

En guise de serveurs, deux Ginos qui ont 3 poils au derche et qui s'prennent pour des ours...

Bons à rien, tire-au-cul et laids comme des poux. (en plus!)

Déjà que j'aime moyen les ouvriers... (lul)

Un conseil, n'y va pas, n'y va pas, n'y va pas.

C'est dégueu, c'est sale, c'est ringard, et les domestiques sont méchants...

Allez à + dans l'bus!


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