Magazine Journal intime

Une journée passionnante

Publié le 26 janvier 2008 par Anaïs Valente

Me vlà donc partie vers la capitale belch’ pour rejoindre ensuite la capitale française, avec cinq autres bloggeurs belges, eux aussi invités par Buzzparadise pour le lancement de la nouvelle publicité Passionata.
Pour la petite histoire, Passionata, je connais depuis des années, c’est une marque à laquelle je trouve un bon rapport qualité/prix/glamour.  Clair que si j’avais d’énormes moyens, je fondrais pour du Chantelle, du Lejaby, ou autre, mais j’ai trouvé mon bonheur (et le bonheur de mon portefeuille) dans la collection à succès de Passionata, j’ai nommé le modèle Passio (à rayures et dentelle), que j’ai dans toutes les couleurs de l’arc-en-ciel (je sais, quand j’aime, je tombe dans l’exagération consumériste de la matérialiste que je suis).  C’était pour la petite histoire.
Me vlà donc en route à la gare de Namur, avec en tête l’heure de départ du train… Mauvaise heure, vu que, pensant être bien en avance, j’entends avec horreur et stupéfaction l’appel au micro de miss SNCB qui annonce le départ imminent de mon train qu’est censé partir dans dix minutes.  Vous suivez ?  Je gamberge quelques secondes, le temps que l’information parvienne à mon neurone (le second n’étant pas encore réveillé) et je cours comme une puce après un chien (je sais une puce, ça saute, mais j’ai pas d’autre idée, là, tout de suite) pour attraper mon train, de justesse.
Une fois arrivée en gare de Midi, je réalise à quel point je suis dénuée de tout sens de l’orientation.  Je me retrouve, par un vilain hasard, dans une partie de la gare que je ne connais point.  J’appelle à la rescousse la big boss de Léonetlola, qui avait eu la super idée de me communiquer son numéro, et après deux sms et deux appels, je parviens enfin à retrouver l’équipe au complet, prête pour le départ (ne manquait donc que moi, je commence vraiment bien ma journée).
Le trajet en train se passe très bien, le transfert en taxi également (première fois dans un taxi parisien, ma bonne Dame, d’habitude chuis adepte du métro, enfin adepte, pas trop le choix dirons-nous).  Arrivée un peu avant midi au resto pour retrouver les 48 autres bloggeurs venus de toute l’Europe : des Italiens, des Allemands, des Hollandais, des Espagnols, des Anglais et, bien sûr, des Français.  Un échantillonnage très représentatif : on trouve en effet de tout au niveau look et style, au niveau langue, au niveau sexe (et oui, même les hommes vont pouvoir se rincer l’œil), ainsi qu’au niveau poids (les bloggeuses françaises ne mangeraient-elles que de la salade verte, elles ont toutes une ligne d’enfer, que je leur envie – promis, demain, je commence un régime, il ne sera pas dit qu’Anaïs est un tas ; un thon oui, mais pas un tas).
Après avoir fait connaissance avec quelques personnes, dont les organisatrices hyper sympas (non, je ne flatte pas, elles le sont, sympas, simples et souriantes – et puis stressées par l’ampleur de la chose, 54 bloggeurs affamés), Vicky, Charline et Acia ; dont aussi TheBrunette, bloggeuse ô combien mignonne et souriante qui nous vient du Sud (mais qui n’en a pas l’accent, en ex-parisienne qu’elle est, et qui parle vite, mais vite – là je réalise que je suis namuroiiiiiise) ; dont enfin Pénélope Bagieu, dessinatrice de mon adorée Pénélope Jolicoeur, (oui, je me la pète, j’ai rencontré Pénélope Bagieu, mais pourquoi diable n’ai-je pas emporté son livre pour la supplier de me faire une dédicace, biesse fille que je suis).
Ensuite, place au show.  Rien que la découverte du (si petit) Crazy Horse vaut le déplacement.  Un lieu mythique, du champagne, des plateaux entiers de macarons (j’ai frôlé la syncope en voyant ça), des mignardises à damner un saint (mini tartelettes citron ou chocolat, cônes en chocolat blanc, sablés à la crème, mini pommes d’amour – meuh non je veux pas vous faire saliver, voyons, comme si c’était mon genre de faire ça).  Le show est magnifique, mais un peu court, trop court.  Les filles sont belles, et la question que je me pose est la suivante : pourquoi ce string Passionata, que j’ai moi aussi, fait-il si joli sur les danseuses, alors que sur moi, il fait effet « muffin » ou « saucisson dans son filet », hein, dites-moi ? les kilos ma petite Anaïs, juste les kilos.  Demain, je commence un régime.  
La musique est superbe (Badabim badaboum).  La nouvelle publicité est magnifique : une histoire passionnée entre une femme (belle) et un cheval (tout en transparence), le feu et la glace, la passion et la déraison.  A découvrir bientôt sur nos écrans.  Pari gagné : Passionata a revêtu une image bien plus glamour qu’auparavant, pour, je cite « que la femme ait toujours trente ans » (ça me va).  Après le show, nous quittons les lieux, non sans que j’emporte deux macarons sur mon passage, que je dévore avec bonheur, même pas honte (et si j’avais pris un tupperware, j’aurais pu faire des stocks, sacrebleu – qui a dit que ça ne se faisait pas ?).
Direction Ladurée, sur les Champs (ça le fait non, de dire « les Champs », comme si c’était mon QG).  La foule est dense, le magasin est plein de touristes et de parisiens (on fait vite la différence).  Après une longue fille, je fais remplir trois boites de ces petites choses dont je vous rebats les oreilles depuis une semaine : des macarons.  Une grosse boîte pour Moustique-ex-pétasse, deux petites pour moi et Mostèk.  Huit macarons à déguster avec volupté : caramel au beurre salé, pétales de rose, cassis-violette, framboise, citron, fleur d’oranger, griottes et j’ai-oublié.  Ignorant que le parfum spéculoos est disponible, j’oublie d’en prendre un.  Clair que je m’en mordrai les doigts, les avant-bras et les bras jusqu’à ma mort (ou jusqu’à mon prochain voyage à Paris).
« Et quand l’heure du départ fut proche » (je sais, la concordance des temps n’est pas respectée dans cette phrase, je cite juste un bout du Petit Prince, voilà tout, j’aime citer le Petit Prince), un taxi nous attend pour nous conduire à la gare du Nord, direction… le Nord.  Notre taximan (les belges étant répartis dans deux véhicules) semble atteint de flemmite aigue, et nous saoule durant vingt minutes sur son incapacité à arriver à la gare avant le départ de notre Thalys, qu’on n’a qu’à prendre le RER, et vas-y qu’il traîne exprès dans les ruelles, qu’il scrute sans cesse sa carte du RER, qu’il râle et râle encore.  Zen comme je suis, vous me connaissez, je sens des sueurs froides dégouliner dans mon dos, « eskil va se taire et conduire vite et bien ».  En désespoir de cause, exaspérées, nous lui enjoignons de nous larguer à une station de métro, ce qu’il fait avec joie.  Commence alors la (seconde) course folle pour attraper le train : métro, couloirs bondés, escaliers, courir, toujours courir… Nous arrivons en nage, à peine une petite minute avant le départ pour la Gelbique. Ouf.  J’ai (encore) gambergé sur ce coup là.  Dans le train, nous retrouvons le second groupe, qui a embarqué, bien plus tard que nous, dans un taxi conduit par un taximan motivé et dévoué, qui les a conduits à bon port.  Ô vie injuste et cruelle.  Ô chauffeur de taxi haï.
Le retour au pays se passe calmement, juste une dernière petite course folle pour attraper mon bus.  A la longue, on s’habitue.
Retour au bercail sous une pluie de saison, et, immédiatement, gros dodo.  Les macarons attendront.
Enfin, ils attendront peu, puisque ce soir, dégustation desdits si jolis macarons en compagnie de Mostèk et de ses macarons à elle, devant Marie-Antoinette.  Luxe, calme et volupté au programme.
Le régime ?  ben ça sera pour demain, je vous l’ai dit auparavant.  Demain.  Toujours demain.  Demain est un autre jour…
Je n’aurai qu’un mot à dire pour résumer cette journée : Badabim badaboum (oups ça en fait deux, mais qu’importe).
(Pour écouter Badabim badaboum)passionnata

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