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Quand Anaïs teste ses nouveaux appareils ultra perfectionnés – leçon un, les vitro-céramiques de l’an 2011

Publié le 06 mars 2011 par Anaïs Valente

Vous ne pouvez l'ignorer, vu que vous ai bassinés avec ça durant quinze jours (qui a dit "plus que quinze" ?), j'ai une nouvelle cuisine, avec de nouveaux électro-ménagers pardi.

Et qui dit nouveaux électro-ménagers dit nouvelles expériences.

Et nouvelles complications.

Car il est bien loin le temps où, adolescente, j'étais la pro des appareils, même que j'étais responsable de l'installation des magnétoscopes, même que c'est moi qui mettait la montre de mon bon-papa à l'heure d'hiver/d'été, même qu'il attendait mon passage car il avait confiance qu'en amoi.

De nos jours, ma bonne Dame, faut faire un graduat, enfin un baccalauréat qu'ils disent, voire une licence, enfin un master qu'ils disent, pour apprendre à faire tourner une machine ou chauffer un plat préparé au four à micro-ondes.

Et moi, j'ai commencé par encore plus compliqué : j'ai utilisé ma vitro-céramique.

Une grande première, moi qui n'ai connu dans ma vie que des taques électriques.

Vous me direz, ça change nin bramin.  Passer du gaz à l'électrique ou vice versa, c'est pire, et ça mène aux plats cramés ou pas cuits.

C'est mal me connaître.

J'ai donc commencé, le tout premier jour oùsque c'était possible d'utiliser ma vitro, au milieu de la poussière et mes armoires encore vides, mon frigo et mon congélateur perdus entre l'Allemagne et la Gelbique, par cuire des oiseaux sans tête.

Quatre.

Je les fais toujours par quatre ou cinq, que je congèle.

Et je les cuis toujours avec le même nombre de gros oignons entiers.  Je congèle ainsi un oignon et un oiseau.  Rituel immuable.  Sauf que là j'avais pas accès à mes oignons, bordel oblige.  Qu'importe, ça sera quatre oiseaux orphelins d'oignons.

J'allume donc tant bien que mal ma vitro avec les boutons digitaux.  Chuis nulle en boutons digitaux moi, vraiment pas mon truc.  J'élargis tant bien que mal le diamètre de ma plaque, tchu, qué miracle, ce modernisme.  Et je règle à feu doux, passque moi je laisse mijoter mes oiseaux durant un temps fou.

La taque devient toute rouge.  C’est bon signe. 

Puis elle s’éteint en un clic bien audible.  C’est mauvais signe.  C’est mauvais signe non ?

Alors je passe un temps fou à soulever ma poêle pour vérifier si c’est rouge en dessous. Parfois oui parfois non.  J’y pige que dalle moi.

Vingt minutes plus tard, mes oiseaux sont toujours prêts à s’envoler.  Crus. 

Bon.

J’augmente la puissance, histoire de tester le bastringue.

Et mes oiseaux crâment en vitesse.  Ben voyons.

Je diminue et je tente de laisser mijoter comme d’hab.

Résultat : après une demi-heure zont rétréci comme peau de chagrin, mes oiseaux.  C'est des oisillons ma parole.

Tout petits.  Tout durs.  Tout pas bons.  Mais je les mange, mes premiers zoiseaux avec ma nouvelle taque, non mais.

Le lendemain, je tente plus simple : cuire du riz.

Je parviens à faire bouillir l’eau en une seule pression du doigt sur ma taque.  Un progrès.

J’y plonge mon riz durant 13 minutes.

Dans l’intervalle, je réchauffe ma sauce poulet tika massala.  Achetée toute faite, of course.

Je mélange le tout et m’apprête à déguster le résultat.

Sauf que le riz, ben il est pas cuit.  Il croustille sous la dent, mais dans la bouche il est pas fondant.

Tchu, même pas cap de cuire du riz.  Ça m’était jamais arrivé, de rater du riz !  Je le jure.  J’ai déjà tout raté dans la vie.  Ben jamais le riz.  Et que personne n’en rie.

Depuis lors, je m’améliore jour après jour.  J’ai même testé, et réussi, la sauce bolo maison… et la sauce crème poireaux noix de pétoncle, le tout avec des pâtes.  Succulent.

Demain, récit de mes expériences avec mon nouveau four de compétition qui combine tout tout tout.  Avec des photos en prime, petits gâtés.


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