Magazine Journal intime

Voyage à Montréal (2/2)

Publié le 20 mars 2011 par Aparily

ecrireBon il faudrait bien que je termine de raconter ma fin de semaine à Montréal sauf que je traîne un méchant rhume depuis mercredi (c’est tout moi ça, dès qu’il commence à faire beau, je tombe malade !), que je voudrais garder mon énergie pour avancer les corrections de Ados-2 et que finalement, tout a été raconté par ceux présents au lancement de Sylvie.

Ce que je retiens quand même de cette fin de semaine, c’est combien côtoyer des auteurs, discuter d’écriture, d’édition, de corrections, de personnages, de pages blanches est un précieux stimulant créatif.

Faut bien l’avouer, même si on peut discuter d’écriture avec notre entourage, ce n’est pas la même chose quand on en parle avec ceux qui écrivent, qui savent ce que c’est de douter, de ne se prendre la tête des heures, des jours, des semaines sur un problème avec une intrigue, de s’enthousiasmer quand la solution apparait, d’être impatient à l’idée de mettre le mot fin. Je crois que c’est pour ça que j’aime autant les salons du livre, parce qu’en plus de rencontrer nos lecteurs, on peut avoir des discussions sans fin sur l’écriture avec des auteurs.

Les corrections sur Ados-2 avancent lentement mais sûrement et en partie grâce à Mademoiselle Édith qui m’a fait prendre conscience de la raison pour laquelle je n’arrivais pas à trouver le dénouement d’une intrigue. En discutant avec elle de mon problème (et lui dévoilant la moitié de ma série, mais bon, elle l’a voulu !), elle a fini par me poser une question majeure :

- Bon, partons du début ! Comment s’appelle la mère de Zoé et Olivier ?
- Euh… ben, je sais pas. C’est la mère de Zoé et d’Olivier, c’est tout.
- Pff ! Le voilà, ton problème !!! Tu veux écrire une intrigue sur un personnage dont tu ne connais même pas le prénom ??? N’importe quoi !!!!

Bon, OK, Édith ne m’a pas engueulée ainsi (C’est plutôt ma petite voix qui s’est moquée de moi ensuite) mais n’empêche qu’elle a réussi à me montrer une évidence que j’avais oublié : il faut connaitre ses personnages pour pouvoir raconter leurs histoires, tous ses personnages, pas seulement les principaux. C’est vrai, j’ai fait des fiches de lecture pour tous mes ados, mais je n’en ai pas fait pour leurs parents. Erreur. Grossière erreur.

Donc je me suis lancée, j’ai laissé la mère de Zoé et Olivier (qui a enfin un prénom) me raconter son histoire et tout a fini par débloquer. On a vraiment une relation étrange avec nos personnages, hein ? En tout cas, merci, Édith, et oui, promis, je te mets dans les remerciements de Ados-1 !

Parlant de Ados-1, cette semaine, j’ai discuté par courriel avec l’illustratrice de ma série et j’ai tellement hâte de voir la première esquisse ! Je sens qu’elle va être splendide ! Je suis toute excitée ! J’aime écrire pour les ados, je ne sais pas si c’est parce que ça me replonge dans la mienne (quoique franchement, ça n’a pas toujours été une partie de plaisir !) mais en tout cas, je tripe !


Retour à La Une de Logo Paperblog

Dossier Paperblog