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Le récit de la naissance de Pâquerette

Publié le 02 avril 2011 par Madameparle

Le récit de la naissance de Pâquerette

Aujourd’hui place à Violette Bleue qui nous raconte la naissance de sa petite pâquerette! Elle a un an dimanche 3 avril et ouvre le bal de nos bébés d’avril!!!

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J’ai demandé à Madame Parle de publier ce texte ce 2 avril car c’est le samedi le plus proche du 3 avril, naissance de ma Pâquerette, et puis mine de rien c’est le 2 avril 2010 que tout a commencé !…

Le vendredi 2 avril, j’avais rendez-vous à la maternité pour un monitoring et prise de sang de contrôle ; je devais y arriver tôt puisqu’à jeun, mais un souci de clés égarées m’a fait perdre du temps… Et depuis le matin j’avais des contractions qui s’intensifiaient (je devais m’asseoir pendant). Bref je retrouve mon sésame de sortie, hop en voiture tout le monde, direction traversée de la forêt pour 1/2heure.

A la maternité on me fait les prises de sang et on me place sous monito, j’en profite pour me reposer un peu. A un moment je signale la présence d’un peu de liquide, j’en avais déjà perdu un tout petit peu le matin, l’interne me fait donc un test pour savoir si je suis en train de perdre les eaux. Il faut que ça devienne bleu si c’est positif, et c’est… vert ! Donc mitigé.
Elle va chercher un autre test, plus long à réagir mais plus fiable me dit-elle, prélèvement, attente, elle revient et me dit que… c’est toujours mitigé ! Ca m’a fait hurler de rire !

Au final, comme j’avais de bonnes contractions, régulières, que je perdais un peu de liquide et que bébé était prêt à sortir, ils ont décidé de me garder. Yes !

A ce moment-là nous sommes en début d’après-midi, j’appelle M. Jardinier et lui dis qu’il a le temps, et surtout je vais me chercher à manger parce que je meurs de faim (je rappelle que je n’ai rien avalé depuis la veille !) J’en profite pour faire mon admission mais c’est pas évident quand on doit s’arrêter de parler toutes les 5 minutes pour respirer.

Le futur père arrive au moment où on m’emmène en salle de travail pour la pose de la péridurale, parce que ça commençait à être un peu furieusement douloureux. Il est alors en vacances, ça tombe bien non ? Nous voilà déguisés en schtroumpfs, dans la salle de travail, à discuter puis à… regarder la TV ! Oui au bout d’un moment ça devient long, et puis y’avait Taratata c’est plutôt sympa. Entre-temps nous avons rempli les papiers pour l’état civil, en deux exemplaires ; un pour fille et un pour garçon puisque nous avions décidé de garder le suspense jusqu’à la naissance (au désespoir des grands-parents). Les premiers prénoms étaient évidents, mais pour le deuxième et troisième on négocie un peu et nous finissons par tout remplir pendant que mon corps travaille « en silence ».

Donc col à 3-4, puis 5, puis 6… et 9 ! Ha, ça y est, c’est mon tour de bosser, il va falloir que je pousse ! Et ça va durer un moment (et pour cause, mais ça on ne le verra qu’à la fin, bébé avait la tête tournée vers les étoiles au lieu du menton sur la poitrine, ce qui rendait sa sortie difficile),  donc après plus d’une demi-heure d’efforts (bien sûr le dernier cours de préparation auquel je n’aurai pas eu le temps d’assister était sur la poussée !!) la sage-femme est obligée d’appeler le gynéco de garde, qui arrivera… 5 secondes après que notre puce soit née ! Je n’ai pas vu sa tête mais il paraît que c’était pas jojo, enfin moi je m’en fichais j’avais mon bébé sur moi, petit être à câliner, à aimer, à prendre dans mes bras… Sur le coup je n’ai pas pensé à connaître le sexe, c’est la sage-femme qui nous dira « vous n’avez pas vu ? » et la soulèvera pour qu’on puisse distinguer que c’est une petite fille, notre petite Pâquerette, ça y est elle est là, et j’en ai encore les larmes aux yeux rien que de l’écrire. Il est 1h16, et nous sommes maintenant une famille.
Pas de tétée dans les premières minutes puisqu’elle doit subir une aspiration, due au fait qu’entre la rupture supposée de la poche des eaux et la naissance, plus de douze heures se seront écoulées. Elle est lavée, habillée, puis se repose dans les bras de son papa, et enfin de nouveau dans les miens pour cette fois-ci être posée sur mon sein où pour la première fois elle mangera.

La voici à l’extérieur de moi, petite puce, une fille, comme nous en rêvions, la plus belle surprise de nos vies. Le prénom que nous lui avions choisi depuis de nombreux mois lui va à ravir, et nous voici des parents comblés !

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crédits photos:

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Tous droits réservés par Sebastien LABAN


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