Magazine Journal intime

Mon livre de bus, #4

Publié le 07 avril 2011 par Veronique_m
Lire dans le bus est désormais devenu une habitude, au point que je pense que j'aurai du mal à me remettre à prendre mon vélo pour aller au travail.
Le Roman de l'été m'a beaucoup plu, même s'il m'a moins touchée que J'étais derrière toi. C'est clair, j'aime le style de Fargues, il me parle. D'ailleurs, il m'aurait peut-être fallu une petite pause avant de commencer ma lecture suivante, La vie est brève et le désir sans fin, parce que j'avais un regard très critique sur l'écriture de Patrick Lapeyre lorsque j'ai commencé son roman. Le côté incisif et cynique de Fargues me manquait.
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L'histoire:" La vie est brève et le désir sans fin est un livre sur les affres de l'amour, vues du point de vue masculin. Il met en scène deux hommes, l'un marié, à Paris, l'autre pas, à Londres, tous les deux amoureux de la même femme, assez énigmatique, et qui va de l'un à l'autre. Il y a celui qui hésite, et celui qui attend, tous les deux souffrent. Comment choisir ? Qui choisir ? Ce roman est l'histoire d'une inépuisable et inéluctable souffrance amoureuse plus forte que tout."
Ok, j'avoue, c'est le titre qui m'a attirée, ça faisait "plein de passion", on en a toujours besoin quand il fait grisouille dehors. Et puis, il a reçu le prix Femina 2010, quand même. Même Télérama en disait du bien, que c'était un "pur et subtil roman d'amour". Subtil? Mmmhhh, pas sûre...
En fait de passion et de souffrance amoureuse, je reste sur ma faim. J'en suis à la page 130 (je n'abandonne jamais facilement un livre) et je n'arrive toujours pas à "entrer" dans le livre. Aucune émotion ne ressort de sa plume, les personnages ne sont pas attachants, je n'arrive pas à comprendre pourquoi les deux hommes sont si attirés par cette femme, trop souvent décrite comme une petite et frêle jeune fille. Frêle? tu parles, elle mène les deux hommes par le bout du nez. Quant à eux, ils sont mous, lâches, se laissent porter par les événements, tournent en bourrique selon les désirs de Nora, rappliquent dès qu'elle les siffle et souffrent sans la moindre volonté de la remettre à sa place. On a envie de les secouer... Non, même pas, finalement, qu'ils restent dans leur médiocrité.
Une citation, alors que Nora et Blériot sont sur le point de succomber à leur désir (qui est sans fin, je le rappelle):
"Je crois qu'ils vont fermer, il faut qu'on y aille, lui dit-elle en fixant dans les siens de grands yeux pensifs, un peu préoccupés, parce qu'elle attend sans doute qu'il prenne une décision.
Blériot, qui est à présent tout à fait réveillé, devine de quelle décision il s'agit, mais on dirait que plus il la sait inéluctable, plus elle lui fait peur.
D'abord, il a toujours été un garçon peu résolu à l'égard des femmes, et ensuite, leur situation respective à Nora et à lui étant ce qu'elle est, il a tout lieu d'appréhender la suite, la clandestinité, les mensonges, les ruses, les bassesses: c'est à dire une vie de réprouvé."
Bref, je sens que je vais abandonner, surtout que j'en ai quelques autres qui m'attendent.

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