Magazine Humeur

Le storytelling, c'est tout sauf linéaire

Publié le 29 mars 2011 par Storytellingfrance
Llivre-storytelling

C'est un entretien d'il y a quelques mois, accordé par le comédien Guillaume Gallienne (sociétaire de la Comédie française, vu à la télé, au cinéma, au théâtre...) à la radio france Inter, qui m'a donné l'idée de ce post.
Ce n'est pas que l'idée du sujet avait besoin de m'être donnée, car la non-linéarité du storytelling est l'une des bases du travail narratif que nous pratiquons au quotidien, et que nous enseignons dans nos formations.
C'est la manière, l'exemple, l'image qui est remarquable de limpidité.
Guillaume Gallienne confiait donc au journaliste qu'il avait découvert l'oeuvre de Proust via sa grand-mère. Mais l'histoire ne s'arrête pas là, et cette partie est même la moins intéressante.

C'est la façon dont le jeune Guillaume va se lancer dans la découverte de cet opus qui est riche d'enseignements.
Il aura en effet très vite compris que, face à une oeuvre ardue, la solution n'était pas de commencer par le début. Cela aurait même été une erreur.

Comme il le dit lui même, et pour rester dans l'exemple de l'oeuvre proustienne, "il faut commencer par Du côté de Guermantes, qui est amusant, poursuivre par Sodome et Gomorrhe, très drôle... Et ensuite, une fois que l'on s'est tellement attaché à l'histoire, aux personnages, et bien on a envie de tout lire, en revenant au début".
C'est bien plus que de l'auto-teasing, c'est une vraie rupture de linéarité telle qu'on la cultive dans le storytelling des organisations.

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