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18 autres façons d’écouter Serge Gainsbourg

Publié le 10 avril 2011 par Gootsy @gootsy

Difficile de passer à côté du fait que 2011 est l’année Gainsbourg. Le vingtième anniversaire de sa mort s’est répandu ces derniers mois dans les émissions télés, sa musique revient en force dans les spots de pub… et pour fêter ça, sa maison de disque sort une énième intégrale. Il faut bien reconnaître que pour une fois, les choses ont été bien faites : l’intégrale en est vraiment une, le son remasterisé fait mieux ressortir la voix du maître et les orchestrations et on a même droit à quelques inédits et raretés. Tout ceci fait que si l’on met de côté les rares oublis et la modification de dernière minute qui nous a coupé 14 morceaux de la tracklist finale (des problèmes de droits), cette intégrale apparaît véritablement comme la définitive.

J’ai voulu participé à ces festivités à ma manière en essayant de répondre à cette question : combien de personnes habitaient exactement Gainsbourg ? La liste des personnes pour qui il composa est immense et d’un éclectisme rarement égalé. Si l’on rajoute à cela les artistes ayant repris amoureusement ses titres, ceux avec qui il collabora et les bandes originales, on se retrouve face à une montagne de travail. J’ai donc essayé d’éviter les lieux communs et les quelques faux pas pour présenter versions et titres  moins connus et proposer un éventail tiré d’univers musicaux très différents.

Comme toujours, la playlist est écoutable par le gadget 8tracks ci-dessus.

Serge Gainsbourg – Requiem pour un Con [Remix '91]

Single, 1991

18 autres façons d’écouter Serge Gainsbourg

Et autant commencer par Dieu plutôt que par un de ses saints, voici donc Gainsbourg en personne remixé par Gainsbarre. La veille de sa mort, les radios avaient reçu en avant-première son nouveau single : un remix du Requiem pour un con, chanson initialement tirée de la bande originale du film le pacha. Le remix reprend divers samples de titres enregistrés durant sa carrière (et c’est un des grands absents de la nouvelle intégrale). Après avoir lui-même compilé sa première intégrale deux ans auparavant, tout semblait alors en ordre, comme s’il avait décidé de faire le ménage avant de mourir et de chanter lui-même son oraison funèbre. Il est parti en laissant malgré tout un projet inachevé : un album de jazz qu’il était sur le point de partir enregistrer à la Nouvelle-Orléans.

Lightspeed Champion & Valentine Fillol-Cordier – 69, Année Erotique

Marlene EP, 2010

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Dev Hynes est un génie musical doublé d’un fin connaisseur de musique. On retrouve ainsi dans la discographie de son alter ego Lightspeed Champion en plus de ses propres titres, toujours très inspirés, un très acoustique Back To Black d’Amy Winehouse, une version intégrale d’un album de Green Day ou un EP en collaboration avec Van Dyke Parks (et dont je ne peux que conseiller l’écoute) sur lequel il reprend ‘Til I Die des Beach Boys. Il semblait presque inévitable qu’il croise discographiquement la route de Gainsbourg et il arrive sur 69, année érotique à rendre un hommage fidèle tout en restant dans son univers.

Eddy Mitchell – Base-Ball

Extrait de la comédie musicale Anna, 1967
Réédité en 2010 sur la bande originale Anna

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Comédie musicale à mi-chemin entre le Blow out d’Antonioni et le Magical Mystery Tour des petits gars de Liverpool, le téléfilm Anna, très Carnaby Street filmé par la nouvelle vague, est un support pour un Gainsbourg alors en pleine période pop anglaise. Il y signe une bande originale très dans l’air du temps interprétée principalement par les protagonistes du film (lui-même, Jean-Claude Brialy et Anna Karina) agrémentée d’apparitions de Marianne Faithfull et d’Eddy Mitchell, ce dernier apparaissant sur scène dans son propre rôle. Des raisons techniques et certainement contractuelles nous ont privé de cette performance de Schmoll jusqu’à la sortie de son intégrale en 1998, elle a depuis figuré au menu de quelques compilations avant de rejoindre sa place naturelle sur la réédition de la bande originale du film qui contient plusieurs titres inédits.

Cat Power & Karen Elson – I Love You (Me Either)

Monsieur Gainsbourg Revisited, 2006

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Plus de quarante ans après sa sortie, Je t’aime… moi non plus paraît toujours aussi sulfureuse et évocatrice. Depuis le premier enregistrement avec Bardot en 1967 (voire depuis l’instrumental Scène de Bal enregistré pour la bande originale du film Les cœurs verts en 1966) jusqu’aux nombreuses reprises, parodies, sans parler les samples, on n’en compte plus les versions. J’avais donc le choix pour l’évocation du titre dans cette playlist. Cette version en anglais et en duo féminin en est une variation intéressante.

Catherine Deneuve – Digital Delay

Souviens-Toi De M’oublier, 1981

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Le goût de Gainsbourg pour choisir ses interprètes féminines n’appartenait qu’à lui – et très souvent, on subodore que le choix de l’esthétisme l’a emporté sur celui de la mélodie et du grain de voix. Parmi toutes celles qu’il a fait chanter, la grande Catherine, est peut-être celle qui s’en est le moins bien sorti (et côté masculin, le naufrage Brialy est encore pire). Pourtant, son unique album contient de très beaux titres qui furent repris par la suite : Ces petits riens, Souviens-toi de m’oublier, Dépression au dessus du jardin… Avec Digital delay, qui ouvre l’album, on se rapproche de ce qu’aurait réellement donné un Gainsbourg au féminin : un morceau en talk-over (qui pour le coup met en valeur la voix de l’actrice), sur un air d’Initials B.B. (on ne parlait alors pas encore de sampling) et contenant des aphorismes du maître. Et pour moi, ça marche.

Claude Nougaro – La Javanaise

Récréation, 1974

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Aujourd’hui, le disque de reprises est devenu un exercice incontournable, parfois dans une carrière en panne d’inspiration et souvent dans l’espoir de rapidement revenir en tête des charts avec des airs connus qui ne demanderont pas d’effort au public pour se faire apprécier. Ces dernières années, bon nombre d’artistes français ont choisi cette facilité en enregistrant des albums tout préparés pour les bals d’été, les mariages (voire les fest-noz, mais je ne citerai personne) ou autre festivité. Il fut une époque où ce genre de disque était plus inspiré et Récréation de Claude Nougaro en fait partie : on peut l’entendre chanter à sa manière du Trenet, du Brassens, du Brel et cette javanaise plus jazz que jamais.

Serge Gainsbourg & Jean-Claude Vannier – La Horse

Bande Originale du film La Horse, 1969
Réédité en 2002 dans Le cinéma de Serge Gainsbourg

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Gainsbourg et le cinéma se sont croisés à plusieurs reprises. Il fut acteur depuis presque aussi longtemps que chanteur (son premier rôle date de 1959), aimait faire chanter des actrices, a réalisé quatre films… et a écrit un nombre incalculable de bandes originales. Je conseille chaudement à ceux qui voudraient creuser cette facette du personnage d’écouter le coffret Le cinéma de Gainsbourg, compilant quelques unes de ces musiques, même si beaucoup des titres du coffret se retrouvent aujourd’hui dans la dernière intégrale. Certaines de ces b.o. sont même disponibles en intégralité en disque, comme celle de Cannabis, très précurseur de Melody Nelson, ou celle de La Horse dont je me souviens avoir un jour regardé le film uniquement pour avoir l’occasion d’en entendre le thème d’ouverture, à mi-chemin entre John Barry et le psychédélisme anglais de l’époque.

Dominique Walter – La Vie Est Une Belle Tartine

Single, 1969
Réédité en 2006 sur la compilation Mister Melody

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Fils de Michèle Arnaud (qui fut la première interprète de Gainsbourg), Dominique Walter est surtout connu pour un morceau qui lui valut d’être taxé de misogyne à sa sortie : Les petits boudins (que beaucoup de ma génération ont découvert dans les années 80 interprété par Robert Farel). Sa carrière discographique est assez mince, après un passage pas très remarqué à l’eurovision et une reprise de Penny Lane. Pourtant, une chanson s’intitulant La plus jolie fille du monde n’arrive pas à la cheville d’un cul-de-jatte pique ma curiosité (je n’arrive pas à mettre la main dessus) et ce La Vie Est Une Belle Tartine ne renie pas sa filiation Gainsbourgienne période mid-sixties.

Mick Harvey – Intoxicated Man

Intoxicated Man, 1995

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Enregistrer pas un, mais deux albums de reprises de Gainsbourg en anglais n’est pas donné à tout le monde. Certes le choix des titres est vaste, mais les arrangements et la traduction des textes donneraient du fil à retordre à plus d’un. Réalisant Intoxicated Man en 1995, puis Pink Elephants deux ans plus tard, le défi a été relevé par Mick Harvey. Un des hommes à tout faire de Nick Cave, ce multi-instrumentiste, producteur, arrangeur et compositeur s’est peut-être trouvé un peu à l’étroit dans sa simple fonction de « membre des bad seeds » et quitta le groupe en 2009, après 36 années de bons et loyaux services  auprès de son mentor (oui 36 !!!). Il fut également membre de Crime and the City Solution et collabora avec PJ Harvey (aucun lien).

Alain Bashung & Noir Désir – Volontaire

Climax, 2000

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Décidant de changer d’air après deux albums contenant des succès populaires (Gaby, oh Gaby et Vertiges de l’amour), Bashung s’éloigne en 1982 de son parolier Boris Bergman et s’acoquine avec Serge Gainsbourg pour un album plus sombre et moins commercial que ces précédents : Play Blessures. L’album fit un flop, mais la critique adora (l’album fait souvent partie des classements des meilleurs albums français de tous les temps) et Bashung accéda au titre d’artiste culte. Revisitant quelques titres de sa carrière en 2000 pour les besoins de la compilation Climax, il reprendra Volontaire de cet album avec Noir Désir. S’il ne collabora plus jamais avec Gainsbourg, il croise de nouveau son chemin à la fin de sa vie, interprétant l’intégralité de l’album L’homme à tête de chou pour un ballet autour du disque (la version Bashung n’est pas encore disponible à l’exception du titre éponyme que l’on retrouve sur la dernière compilation Osez Bashung).

April March – The Land Of Go

Gainsbourgsion !, 1995

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April March est entrée dans le salon du grand public par Chick Habit, sa reprise de Laisse tomber les filles, que l’on a pu retrouver en publicité et chez Tarantino. Le titre était tiré du premier album de la californienne amoureuse de la France, Gainsbourgsion !. Intégralement composé de reprises de Gainsbourg interprétées en français et en anglais, l’album sort uniquement en France, mais ses titres seront repris dans deux autres albums dans lesquels elle interprète également Le temps de l’amour de Françoise Hardy ou des originaux composés dans le style yéyé. Elle travaillera par la suite avec Bertrand Burgalat (l’album Chrominance Decoder est un bijou) et se fera par la suite plus rare, mais ses interprétations légères restent une bouffée d’air frais (The Land Of Go est une reprise du Temps des yoyos).

Barbara – En Relisant Ta Lettre

Enregistré en 1969
Edité dans l’intégrale Barbara de 1992, dans le volume En Liberté sur Europe 1

18 autres façons d’écouter Serge Gainsbourg

Lors d’une émission pour Europe 1 en 1969, la grande dame brune s’est amusée à reprendre des titres de la première moitié du vingtième siècle. Et à côté de Trenet, Brassens et Bruant, elle reprend cet extrait du premier album de Gainsbourg, Du chant à la une, dont le cynisme colle assez bien à son personnage. Beaucoup plus étonnant en revanche est la liste des titres qu’elle aurait interprétés lors d’émissions sur France Inter et que l’on retrouve sur la liste Wikipédia des reprises des titres de Gainsbourg : Poupée de cire, poupée de son, Bubble Gum, La Gadoue… N’ayant trouvé de traces de ses titres nulle part en dehors de cette liste, j’ai tout de même du mal à y croire… (Je souhaite tout de même rendre hommage aux personnes ayant réalisé cette liste, vu l’ampleur de la tâche et la précision des informations)

Little Rabbits – Roller Girl

Yeah, 1998

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Tirée de la comédie musicale Anna et originellement chantée par Anna Karina, Roller Girl a predaté Harley Davidson de quelques mois, partageant avec le célébrissime titre de Bardot une thématique et un style très proche de l’acid rock du moment (nous étions en 1967). Au sein de l’album Yeah aux fortes senteurs de power pop (rock et guitares fuzz malgré tout bien marqué de ses années 90), les Little Rabbits ont l’audace d’y glisser des samples de Beck, histoire de boucler la boucle. Après tout, Beck avait bien samplé Cargo Culte sur un de ses titres et déclaré que Melody Nelson faisait partie de ses disques préférés. Il a également interprété L’anamour avec Jane Birkin et participé à l’hommage donné à l’Hollywood Bowl, en compagnie de Jean-Claude Vannier, Sean Lennon, Mike Patton et China, où Melody Nelson et L’enfant assassin des mouches furent joués en intégralité.

Jane Birkin & Etienne Daho – Mon amour baiser

Pop sessions, 2001

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Mon amour baiser est un titre tellement symptomatique de Gainsbourg : une chanson d’amour pouvant autant paraître mignonne, limite comptine enfantine, que brûlante et explicite. Elle faisait partie du premier album solo de Jane Birkin Di Doo Dah (après un album en duo en 1969). La version présentée ici, en duo avec Etienne Daho, est tirée de l’hommage Pop Sessions, comprenant des participations d’artistes assez divers et dans l’ensemble très grand public (Zazie, Rachid Taha, Pierpoljak, Texas) pour un résultat très inégal (Initials BB par Ménélik, vraiment ???). Jane y est présente deux fois et tout comme pour Je t’aime moi non plus, je ne pouvais pas passer à côté d’elle pour la concoction de cette playlist.

Pépé – Laisse tomber les filles

Pépé goes Français!, 2009

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Je le disais un peu plus haut, Laisse tomber les filles a eu un regain de popularité ces derniers temps, mais cette version du titre reste assez surprenante. Le québécois Philippe Proulx, alias Pépé, l’a enregistré pour un album survolté composé de titres français. La sélection donne un aperçu assez curieux de la culture française : Mirza, Canary Bay, Du rhum des femmes et deux titres de Gérard Lenormand (si ça, c’est pas du vice !), tout cela repris en version ska festif. L’essayer c’est l’adopter !

Buffalo Bill – Marilou A Dance Reggae

Aux armes et cætera – Dub Style, 2003

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Après une tentative sur Marilou Reggae dans L’Homme à tête de chou, Gainsbourg part enregistrer deux albums complets du style en Jamaïque avec des pointures locales. Dans les années 2000, Bruno Blum, grand spécialiste du genre, propose pour chacun des deux albums des éditions Dub Style, présentant les albums sous trois formes : version remixée, version dub et version riddims. N’étant pas un grand spécialiste du reggae, je ne me prononcerai pas sur la qualité des dubs, disons que les disques sont un peu fatigants à écouter d’une traite quand on n’est pas un habitué et que – ce n’est que mon avis – ils n’égalent pas les versions originales. Malgré tout, l’exercice reste intéressant et l’on croise quelques perles comme cette variation intéressante de Marilou Reggae Dub par un toaster.

Dario Moreno – Desesperado

Single, 1968
Réédité en 2006 sur la compilation Mister Melody

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1968 marque le retour de Dario Moreno alors aux oubliettes depuis de nombreuses années après l’arrivée des yéyés qui avaient rendu obsolètes ses air d’opérette et son côté exotique. Jacques Brel l’imaginant en Sancho Panza, il l’engage pour la comédie musicale L’homme de la Mancha et lui fait enregistrer La quête. Un 45 tours quatre titres sort également cette année là, sur des orchestrations de Jean-Claude Vannier et de Michel Colombier et contenant entre autre ce Desesperado qui aurait pu s’appeler Thème pour un western imaginaire (titre qui fut utilisé pour une composition de Mountain datant sensiblement de la même époque). Cette collaboration Gainsbourg – Moreno (qui décédera quelques mois plus tard) peut sembler incongrue au premier abord, mais finalement est-ce moins étonnant que le fait que Gainsbourg ait écrit la musique de Manureva d’Alain Chamfort, signé des textes pour Vanessa Paradis mis en musique par Frank Langolff ou encore cosigné Amour consolation avec Julien Clerc ? Pour faire écho à ma question au début de cet article, après tout, combien de personnes habitaient Serge Gainsbourg ?

Serge Gainsbourg – L’hôtel Particulier (Remixé par Stratus)

I Love Serge – Electronica Gainsbourg, 2001

18 autres façons d’écouter Serge Gainsbourg

Histoire de terminer cette playlist comme elle avait commencé, et histoire également de donner une dernière fois la parole au maître, voici un extrait du mythique Melody Nelson, concept album qui a retrouvé une deuxième jeunesse depuis l’émergence du trip hop et qui depuis a été samplé jusqu’à la corde. La version présente ici est un remix effectué dans le cadre d’un album hommage regroupant d’autres exercices du même style ; tout comme Dub Style, je ne me permettrais pas de donner un avis sur la qualité de ce disque, pour un non initié je trouve que l’on ressent une très grande différence de traitements selon les DJs, et il est toujours intéressant de pouvoir entendre ces différentes mises en lumières (même si je ne l’écouterai pas tous les matins). Alors que certains remixes présentent des samples disséminés sur des boîtes à rythme, l’hôtel particulier semble limite naturel, juste transposé de trente années en avant, un peu comme si Gainsbourg avait pu vivre assez longtemps pour réenregistrer l’album avec Portishead ou Massive Attack.

Titre bonus :

Bourvil & Jacqueline Maillan – Ca (Je t’aime moi non plus)

Single, 1970
Réédité sur la compilation C’était bien, 2000

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Un titre bonus, pour un irrésistible duo entre les deux légendaires comédiens (qui apparemment ne se connaissaient pas en entrant dans le studio) sur le non moins légendaire et torride morceau, transformé pour l’occasion en tranche de rigolade (et probablement improvisée). Le rire de Bourvil est toujours très communicatif… Comme toute chanson à succès, Je t’aime moi non plus a été l’objet de multiples parodies, je me dois également de citer le Sois Erotique des Charlots qui rendait hommage et parodiait le Gainsbourg de l’époque dans son ensemble.


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