Magazine Journal intime

Mon livre de bus, euh, de bar, #6

Publié le 02 mai 2011 par Veronique_m
Dès que nous avons décidé de partir pour un road trip en Arizona, j'ai couru à la bibliothèque me chercher un livre pour le voyage. Critère important: il se devait d'être compact. Seul un livre de poche pouvait entrer dans mon sac, il fallait juste que je trouve le bon.
La collection en français de VPL est plutôt bonne, compte tenu du fait que nous sommes une minorité à Vancouver. Mais on a quand même vite fait le tour du rayon poche. Tant mieux, dans un sens, ça facilite le choix et permet de faire des découvertes.
Cette fois-ci, pas de découverte en ce qui concerne l'auteur, j'ai déjà lu du Paul Auster. Mais une sacré découverte en ce qui concerne le titre. Je n'avais pas lu ni même entendu parler de La Musique du Hasard et je ne regrette pas ce choix impulsif, c'est un vrai page turner. En fait, la seule chose que je regrette, c'est de ne pas l'avoir lu en anglais, tant qu'à faire. C'est tellement bon en français, je ne peux qu'imaginer le plaisir de le lire dans la langue originale.
P1040197
Petit changement à mes habitudes, ce n'est pas dans le bus que j'ai lu ce livre, mais un peu partout pendant le voyage, y compris un soir dans un bar de Flagstaff, pendant que Mr Husband lisait le sien, en sirotant une bière locale. Doux moment à mettre sur la liste des bons souvenirs de voyage.
L'histoire: "Après une année d'errance, il ne reste plus à Jim Nashe que dix mille dollars sur les deux cent mille dont il a hérité. Son chemin croise alors celui de Jack Pozzi, dit Jackpot, un joueur professionnel de poker et escroc à la petite semaine, qui lui propose de participer à une partie facile contre deux vieillards milliardaires."
Je ne vous raconterai pas la suite, ce serait dommage, mais Auster fait monter la tension tout le long du livre, lentement mais sûrement. Je ressentais une sorte de malaise qui s'intensifiait en approchant des dernières pages, mais qui me donnait bizarrement encore plus envie d'être dans le bus. Pour le lire, bien sûr.
Les images qu'il éveille avec son écriture sont tellement nettes et claires que j'ai l'impression de l'avoir vu en film (il paraît qu'il en existe un, d'ailleurs), je me suis réveillée le coeur battant, tôt un matin, avec un passage difficile du livre en tête. Pas moyen de me rendormir. J'ai plongé dedans aussitôt assise dans le bus, tentée de rater mon arrêt pour pouvoir le terminer. Mais non, il a fallu attendre le soir... La fin ne m'a pas déçue, même si comme certaines critiques le faisaient remarquer, elle laisse beaucoup de questions sans réponses.
Bref, à ajouter sur ma liste de recommandations. Décidément, 2011 est une année littéraire riche pour moi.

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Veronique_m 54 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte