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tout sur le bus parisien

Publié le 05 mai 2011 par Moinillon

Un ami russe pianiste doit jouer les 10 Promenades composées par Francis Poulenc en 1921 (apparemment, ce serait la première audition en Russie). Cette œuvre est divisée en dix parties (A pied - En auto - A cheval - En bateau - En avion - En autobus - En voiture - En chemin de fer - A bicyclette - En diligence) qui posent quelque problème d'interprétation pour un pianiste russe contemporain. «En autobus» se joue trépidant !

À sa demande, je suis allé à la recherche des autobus parisiens de 1921. Il existe un site complet sur «100 ans de bus parisien». Très intéressant ! Voici l'autobus Schneider type H, datant de ces années. Caractéristiques : «Le H comporte une caisse modernisée avec de grandes baies. Il reste monté sur des essieux à bandages de caoutchouc pleins au roulement inconfortable. La distinction entre première et deuxième classe est maintenue.» On comprend mieux ainsi l'adjectif trépidant...

tout sur le bus parisien

Mais en quoi l'auto se distingue-t-elle de la voiture : «En auto» (très agité) et «En voiture» (lent) ?...
Pour tout dire je voulais aussi parler de Poulenc après avoir consulté l'article sur wikipedia :

Le critique Claude Rostand, pour souligner la coexistence ou l’alternance chez Poulenc d’une grande gravité et de la foi catholique [à l'âge de 35 ans, Poulenc retrouve profondément la foi de son enfance] avec l’insouciance et la fantaisie, a forgé la formule célèbre «moine ou voyou». Ainsi, à propos de son Gloria, qui provoqua quelques remous, le compositeur lui-même déclara : « J’ai pensé, simplement, en l’écrivant à ces fresques de Gozzoli (Benozzo Gozzoli) où les anges tirent la langue, et aussi à ces graves bénédictins que j’ai vus un jour jouer au football ».



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