Game #1

IBS VS Pâtisserie St-Martin
L'avant-match:
Il est 15 h et je pars de Montréal pour aller chez nous à Saint-Jérôme, en plein coeur du trafic. J'arrive chez nous à 16 h et je dois aller chez Club piscine pour faire un test d'eau pour mon bain d'oiseau qui me sert de piscine l'été! J’attends là-bas trop longtemps, je reviens appliquer les conseils de Monsieur Piscine...un peu de PH-, de dureté calcique, de traitement choc, de ci, pis de ça! Je me suis transformé en chimiste, mais du genre ‘pas certain’ de son choix de carrière! 17 h 15, c'est la préparation du souper, des pâtes au pesto avec bocconcini préparées par ma charmante épouse pendant que je joue à l'homme orchestre avec ma marmaille. 17 h 45, on ramasse la cuisine...c'est Tchernobyl, mais en pire! 18 h 30, c'est l'heure du bain de la marmaille, on lave, on joue, on essuie en symphonie. 19 h 15, je laisse les enfants aux bons soins de docteur maman qui va amener cette p'tite ribambelle dans les bras de morphée.
J'embarque dans mon char (!) et je me transforme en joueur d'IBS. En route sur la 15 vers Laval, j'ai un sourire ‘gros de même’ dans la face! Rien ne peut m'arrêter, même pas l'évolution! Le bonheur roule à mes cotés.
Le match :
Ma première manche s’est déroulée comme sur des roulettes. J’avais du bon stuff , j’étais en confiance avec mon catcheur de toujours, l’unique intemporel catcheur faisait bon de revoir sa face de bœuf. Après ma première manche au monticule, ma soif cherchait l’eau froide de Gorlo! À chaque gorgée de l’eau de l’aqueduc, je m’ennuyais de la légendaire eau ''frett'' du numéro 6! La morale de l’histoire, vaut mieux ne rien boire que boire l’eau de l’aqueduc!!!!
En deuxième manche, IBS a sorti ses bâtons pour me donner trois gros points. J’ai bien commencé cette manche, mais ce qui devait arriver arriva, le gorille s’est présenté à la plaque avec sa maudite grosse face de gorille. POWWWWW…Le gros Jordan est sorti de son hibernation pour crisser ma balle l’autre bord de la clôture. J’ai même entendu cette balle souffrir, chemin faisant tellement elle avait été frappée avec la puissance d’un gorille. Certains gorilles préfèrent les bananes, le nôtre aime faire le tour des buts!!
Ma troisième manche au monticule…pénible, je n’avais pu de sauce. J'étais vidé et j’avais la gorge sèche…mon bras était mort de sa belle mort et il voulait retourner immédiatement à Saint-Jérôme directement dans le lit!!!!
Un autre qui a bien frappé contre moi, c’est le non-moins maudit ''El presidente'' Marc Viau. Un double de trois points frappé direct sur le nez….
le nouveau catcheur de la Pâtisserie est en forme en ce début de saison. En plus il a frappé une autre belle balle tellement loin contre moi, loin-loin-loin-loin-loin-loin-loin-loin-loin. Loin comme je pouvais compter 1 bateau 2 bateaux, 3 bateaux, 4 bateaux pendant que la foutue balle était dans les airs! Une chance qu'il l'a frappée au champ centre, Joey a eu le temps de la pogner accoté sur la clôture…En résumé, le gorille et el presidente m’ont poivré comme du monde! Mon match est fini et c'est 7-4 pour l'autre bord.
Quand j’embarque sur la butte, je suis heureux, le mot est parfait pour la situation. J’ai atteint trois joueurs pendant la partie, parfois par manque de précision et parfois en voulant faire reculer un gars, je le frappe sans faire exprès! Désolé les gars pour vos chevilles, côtes et épaules.
C'est un honneur de lancer et chaque fois que mon coach va me donner la balle, je vais courir jusqu'au monticule, car le monticule, c'est ma deuxième maison. Un autre trois manches d'expérience pour le simili-lanceur que je suis. Je poursuis ma quête, celle de devenir lanceur partant dans la ligue des vétérans!
Pour ceux qui se posent la question, mon bâton a été satisfaisant. Merci a Edwin ''Bad news'' Archer pour les précieux conseils!
Trois présences à la plaque : une optionelle, un retrait à l'avant-champ  et un magnifique coup sûr par-dessus la tête du 3^e but tout comme Tony Gwynn!
Cette année, il va falloir que les gris produisent de l'huile de bras en quantité industrielle, car chaque point sera compté avec effort et chaque victoire sera remportée au pic pis à la pelle! Nous sommes des genres de plombiers de la fastball! Un match comporte quatre éléments, une part de chance, une part de talent, une part de coeur à l'ouvrage et une part de persévérance! IBS n’a pas la plus grosse part de talent que compte la ligue, alors soyez prêts à retrousser vos manches les gris, cette année! Nous avons perdu la game 10-9 malgré une performance ordinaire de J-F Méthot. C'est le début de saison pour tout le monde!
**Fait à noter**
-Martin Archambeault, l'ancien président de la ligue fait un retour au jeu. Il a parlé sans prendre son souffle de 19 h à 23 h...une vraie machine à paroles!
- Je comprends maintenant pourquoi Joey Landry, mon nouveau coéquipier, a gagné le meilleur esprit sportif trois fois dans sa carrière! Un maudit bon yâble.
-Entendu sur le terrain : As-tu verni tes souliers, Pat?
-Le moose a commencé sa saison là où il l'avait laissée! Son bâton sera primordial pour les gris cette année. Voilà l'une des clés de notre équipe au bâton.
-Entendu sur le terrain : Jimmy c'est un warrior, un criss de warrior.
-L'intemporel catcheur s'est acheté une nouvelle bébelle. Un beau Ford Edge tout équipé. Selon ses dires, son camion fait toute sauf S....
 
-Entendu sur le terrain : Roland, tu as quel âge, là ? J'ai arrêté de compter à 62! Il a 72 ans bien comptés, le vétéran des vétérans qui mange mou!
 -Un autre bon gars, le vétéran et nouveau coéquipier, Roger Richer! Un bonhomme qui ne se laisse pas décourager et qui semble se retrousser les manches!