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Quand on regarde tout ce qui se fait autour d’un recrutem...

Publié le 26 février 2008 par Miryem_clement

Quand on regarde tout ce qui se fait autour d’un recrutement, on écrit sur le savoir-faire, le savoir-être, le coaching d’intégration etc…

  • on doit intégrer les recrues au mieux,
  • aller très vite dans le processus de recrutement parce qu’aujourd’hui tout va très vite, tout doit aller très vite,
  • la recrue doit être opérationnelle tout de suite.

Mais qu’en est-il vraiment du facteur humain ? Quel temps est nécessaire à la nouvelle recrue pour s’approcher de l’autre et qu’elle soit accueillie sans réticences ? Y a-t-il vraiment un temps d’adaptation spécifique d’un humain vers un autre ? Pour étudier les relations humaines depuis deux décennies, force est de constater que chaque être humain est particulier et que s’il y a une horloge interne commune à tous les êtres humains, ils ne voient pas le lever du soleil à la même minute. Est-ce pour autant que la personne qui vit à Strasbourg est plus courageuse et déterminée que la personne qui est à Brest parce qu’elle voit la lumière du jour avant ? On ne peut le penser raisonnablement. La personne qui sait s’adapter le mieux : est-elle celle qui arrive ou celle qui reçoit ? On en vient à la convivialité, accueillir l’autre, puis la tolérance. Qui, au-delà de sa signification première est d’accepter la différence de l’autre… Différence justement de temps, facteur tellement crucial aujourd’hui. « Et si le temps m’était compté » quand ferions-nous en définitive ? Est-ce que nous le vivrions mieux, plus intensément ? Pas forcément; alors la relation humaine redevient primordiale, parce que sans « esprit » d’équipe, la performance est moindre et le ‘‘Strasbourgeois’’ est performant plus tôt le matin et le ‘’Brestois’’ plus tard le soir. Donc mon équipe sera dynamisée dans la première partie de la journée par le ‘‘Strasbourgeois’’ et dans l’après-midi par le ‘‘Brestois’’. Cela n’est pas possible d’avoir un responsable pour le matin et un autre pour l’après-midi. A moins de trouver au responsable ‘‘Strasbourgeois’’ un adjoint ‘‘Brestois’’ ou l’inverse. Tout cela bien entendu au niveau de la personnalité. C’est ce que nous avons cherché à identifier pendant toutes ces années. Aujourd’hui, intégrer un ‘‘Homme’’ pour ses compétences ne suffit plus s’il n’y a pas une étude des synergies en présence. Parce que l’on ne mélangera jamais de l’eau et de l’huile. Quand dans une équipe, la cohésion n’est plus, ou, n’a pas été construite sur les relations humaines, comment les compétences professionnelles peuvent s’exprimer pour le développement du service, de l’entreprise ? ? ? Quand une personne s’en va d’un service, c’est tout le service qui s’en trouve changé. L’intégration d’une personne nouvelle modifiera obligatoirement toutes les inter-relations dans le service concerné. Voilà pourquoi nous avons fait de notre cœur de métier « l’étude des inter-relations » et juste cela tellement cela est complexe, il existe des milliers de combinaisons inter-personnelles. Même les relations humaines doivent être boostées, mais pas déformées par l’effort. Mais c’est un autre sujet d’écriture …


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