Magazine Journal intime

Pétronille, Médard et les autres

Publié le 18 juin 2011 par Journalvernois

Pétronille, Médard et les autres

Depuis que la lune a renouvelé (1er juin) c’est un temps un peu plus changeant, parfois beau, parfois lourd et orageux, parfois nuageux, avec des températures moins élevées qui s’est installé. La chaleur et le vent qui dessèche tout sont moins agressifs et n’aggravent plus la situation.
Nous avons eu quand même un peu de pluie, mais vraiment un peu. Ce ne sont que quelques millimètres de temps à autres, parfois 3, parfois 5, parfois 8 de précipitation qui ont évité à l’herbe de jaunir complètement. A chaque petite averse l’herbe revit, elle « repique » comme on dit,et ne demande qu’à croître mais son élan est vite coupé le lendemain par le soleil .Ce sont des journées entières de pluie qu’il faudrait pour voir la végétation redémarrer pour de bon. Mais quand ça ne veut pas……..

Quand il pleut pour la Sainte Pétronille (31 mai) il faut 40 jours pour sécher ses guenilles
Quand il pleut pour la Saint Médard (8 juin) il pleut 40 jours plus tard

Il est bien tombé un peu d’eau ces 2 jours là, mais je n’ai pas constaté de grand changement. Je me retrouve dans la situation de Jean de Florette. Les orages qui donnent parfois un bon cumul de précipitations tournent autour de la ferme, déversent leur cargaison sur les communes voisines mais n’arrosent jamais mes prés. Après on entend dire que dans certains endroits ils ont reçu tellement d’eau que les récoltes seront presque normales et que les vaches ont suffisamment d’herbe. Cela énerverait presque!
Pour l’instant les sources donnent bien et l’eau ne manque pas pour abreuver les animaux. Les niveaux des ruisseaux et de la rivière sont quand même bien bas pour la saison.
L’herbe à brouter a beaucoup diminué. J’ai ouvert un pré de fauche à un lot de vaches. Celles-là ont bien vécu. Je vais faire de même pour une autre bande. De toute façon ces prés là ne valent pas le coup d’être fauchés. Autant que l’herbe encore présente serve à quelque chose.
Je me demande comment cela va se terminer. Pas ou très peu de récoltes, plus guère d’herbe, pas de pluie, et ce ne sont pas les mesures envisagées par le président qui vont nourrir les animaux. Il va falloir se débrouiller comme on va pouvoir.
A ce propos, si quelqu’un dispose de paille, je suis en attente de toute proposition. Je vais sûrement en avoir bientôt besoin, en dernier recours, pour donner dans les prés quand les animaux ne trouveront plus rien. En plus, faute de foin il va m’en falloir pour remplacer celui-ci l’hiver.

A bientôt.

PS. Entre le moment où j’ai rédigé ce billet et où je le mets en ligne, il a plu, jeudi , vendredi soir et aujourd’hui samedi, environ 35 mm en tout : un ballon d’oxygène que je n’attendais plus.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Journalvernois 12 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte