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L'intégrité morale et financière de Abdallah KALLEL

Publié le 18 avril 2011 par Abdallahk
Extrait de la lettre ouverte de la fille d’Abdallah Kallel, le 15 avril 2011 : "C’est vrai, mon père a travaillé avec Ben Ali. Mais il est bel et bien resté intègre, sans enrichissement personnel, non corrompu. Son refus de la corruption l’a amené à perdre son poste en 1980, en 1999, en 2001, et à dire NON à Ben Ali et aux siens en 2001, quittant définitivement le cercle exécutif. Il est sous surveillance policière étroite depuis. « J’apprécie votre père. Je suis très touché par lui. Il est éminemment patriote. Il consacre son pays. Et c’est un gestionnaire financier et administratif hors pair, sévère et efficace » m’a dit hier un militant en droit de l’homme ayant travaillé avec mon père."
Abdallah Kallel a refusé des offres de largesse jusqu’à très récemment. La preuve est visible et nue au vus de tous : il n’a pas d’enrichissement illicite. Ses biens se comptent sur les doigts d’une main et sont le résultat d’une vie de travail, d’épargne et de bonne gestion familiale et de l’héritage de ses parents. Factures et justificatifs à l’appui. Ni lui ni sa famille ne sont à la tête d'un empire. Sa femme est à la retraite depuis 10 ans, ses enfants vivent de leur seul et unique travail d'ingénieurs et médecin, grâce à leurs compétences et diplômes.
Voici deux exemples poignants, faciles à vérifier témoin de l'intégrité de Kallel:
En 1978, chef de cabinet au ministère de la défense, Kallel est en charge de négocier des camions de marque Majeurus Allemands. Kallel a exigé que la cagnotte, très alléchante, qui lui était proposée personnellement, soit transformée en un don d’une centaine de voitures Audi 80 et 100 au profit du ministère. Certaines de ces voitures circulent encore pour le prouver. Beaucoup des officiers de l’armée sont au courant de ces faits... demandez leur.
Et en 1980, l’histoire recommence. Un second marché d’achat de camions blindés de transport de troupes. Des proches du pouvoir se sont manifestés pour toucher des pots de vins en présentant un fournisseur Brésilien. A. Kallel a mandaté une commission présidée par des colonels de l’armée. Cette commission a jugé le matériel non-conforme et de mauvaise qualité. Kallel informe les Brésiliens qu’il ne donne pas suite au marché. Quelques jours plus tard, son ministre Rachid Sfar reçoit l’ordre de le renvoyer. Il refuse. Quelques semaines plus tard, Rachid Sfar et Abdallah Kallel sont limogés. Kallel passe plus d’un an à la maison, donnant des heures supplémentaire à l’ENA pour compléter ses revenus.
Enfin, en réponse à l'article publié par M. Ezzeddine Mhedhbi le 27 mars 2011 dans WEBDO, de grâce, pourquoi accuser les gens à la légère? Ce n’est ni légal ni moral. La révolution du peuple est magnifique et ne doit pas être bâtie sur l’injustice.

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