Magazine Journal intime

Les tests au petit bonheur la chance

Publié le 07 juillet 2011 par Gilles Poirier
On avait démarré le test d'endurance de 72h, dernière étape avant la mise en production, sur une machine quand le client a tout arrêté en cours de route pour se lancer dans d'autres essais dont on ne comprend pas trop la finalité. Ils se sont soudain posé des questions sur la puissance des turbines qui alimentent le site en électricité et ont voulu savoir si elles tenaient quand 3 compresseurs étaient en charge. Il y a 5 machines, donc j'espère bien que les turbines ont été calculées en conséquence et c'est surprenant qu'elles ne tiennent pas pour 3 machines seulement, mais bon, ici, c'est du genre à lancer des essais un jour et changer le lendemain, les tests au petit bonheur la chance. Par exemple pour cet essai de charge des turbines on devait démarrer 3 machines et maintenant on n'en démarre plus que deux, de peur de planter les turbines. Mais est-ce que ce n'était justement pas le but de savoir si elles tenaient ou non? Oui, mais si elles plantent, c'est la grosse merde à tout redémarrer. Car bien sur le client n'a pas acheté les batteries qui permettent de ne pas perdre les données en cas de coupure de courant. Donc chaque fois que ça plante, il faut une bonne journée pour tout redémarrer et encore, avec le fournisseur sur place, car le jour ou il sera parti, je ne sais pas comment ils vont faire.

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Gilles Poirier 4 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte