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Point de pénitence.

Publié le 21 juillet 2011 par Elb
Point de pénitence. L’avantage lorsque l’on tient un blog qui ne parle de rien en particulier c’est que l’on peut écrire sur tout. 
Même pour ne rien dire. 
Autre avantage : je n’ai aucun stress si je me trouve en période off-solde car je n’ai pas un blog mode.
Je n'ai pas besoin de réfléchir pour trouver des formules inédites afin d'éviter les redites quinquennales pour le cas où je tiendrais un blog politique à l’approche des présidentielles.  Et la tactique du fou sacrifié pour la reine aux échecs, j’vous l'avoue sans ambages, je m’en contre-fou, royalement, par dessus la jambe.
Bref, never mind the blog.
Par exemple, là en ce moment, je pourrais parler des vacances.
Pas tellement à cause de l'actualité, non, je ne suis pas aussi bassement racoleur, mais surtout parce que j’échangerais bien une semaine prise début juillet contre une semaine à prendre fin août.
Pour ceux que cela intéresse, laissez un message en bas. 
Je pourrais aussi bien parler des pandas robotisés que l’on devra forcément créer afin de prévenir la vague de dépression que vont nécessairement subir les eucalyptus suite au réchauffement planétaire.
Et comme tout le monde s'en fout, du coup pas d'pression. Et puis c’est mignons les pandas, les enfants adorent.
Tiens, justement, et les enfants en vacances ? 
Voilà un sujet qu’il est tout chaud pas beau !
Dans vos cauchemars les plus récurrents la veille d'un départ en congé bien mérité,  n’y a-t-il pas un bambin rougeaud et plein de morve, derrière vous, qui pleurniche infatigablement pendant les 17 heures d'un trajet du coup infernal que vous allez subir, dans cet avion à destination du paradis ? La seule accalmie étant le moment où il collera consciencieusement son chewing-gum dans vos cheveux.
Une étude que j'ai mené avec un groupe de retraités démontre qu’un bébé qui pleure plus de 120 minutes dans un avion à 30.000 pieds à plus de 75 % de chance de ne pas arriver à destination ? 
Les enfants turbulents associés aux turbulences aériennes ont semble-t-il cette faculté de faire ressortir le coté sociopathe qui sommeille au fond de chacun de nous. Essayez de calmer un gosse en pleine crise, il vous traitera invariablement de « méchant ». Et la vérité sort de la bouche des enfants, c’est bien connu.
Ce n’est pas pour rien que Malaysia Airlines a annoncé récemment que les enfants seront interdits dans les compartiments de première classe. Ryanair lance des vols sans enfants à partir d'octobre et d'autres compagnies aériennes, dont British Airways et Virgin Atlantic, ont également déclaré qu'ils envisageraient cette possibilité. 
Bien entendu, les enfants ont le droit d’avoir des vacances.  D’ailleurs ils en ont beaucoup plus que la majorité des contribuables. Mais ce serait mieux qu'ils ne les prennent pas pendant les périodes de vacances.  De plus, la grande majorité des bambins préfère rester à la maison pour jouer sur une console de jeu, plutôt que de traverser trois continents sur un vol long courrier.  Certains parents particulièrement lâches, envoient même toute seule leur progéniture prendre un vol, réquisitionnant ainsi une charmante hôtesse qui pourrait me faire profiter de ses compétences de façon beaucoup plus agréable pour nous deux.
Interrogez n’importe quel parent, il vous dira que les seules vraies vacances ce sont celles prises sans les enfants. Faites un sondage autour de vous : combien de vacances ont été ruinées par les enfants des autres ? La véritable pollution des plages, ce ne sont pas les méduses ou les détritus, non, ce sont les hurlements de tous ces nains la gueule dégoulinante de crème déglacée. Comment aimer la montagne lorsque dix minutes après vous être posé au sommet d'un charmant petit pic, débarque une famille avec quatre marmots épuisés et affamés qui râlent et se battent entre eux malgré les menaces des parents excédés ? Et que dire de ces trésors d'ingéniosité qu'il faut déployer afin d'occuper sans engendrer de catastrophe naturelle majeure,  vos marmots hyperactifs dans ce trop petit appartement de location, un jour de pluie battante, alors que résonnent le martellement mortellement assourdissant d'un marteau-piqueur dans la rue, ou le son strident d'une scie à métaux dans la résidence en construction face à votre fenêtre.
C'est à vous faire regretter la douce quiétude de votre bureau. Tiens, j'vais aller me promener un peu dans les couloirs dépeuplés, me chercher un petit café pas du tout mérité.
C'est trop cool.

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