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Le Diable vit à Notting Hill

Publié le 07 août 2011 par Lael69
Le Diable vit à Notting HillRachel Johnson
Le Livre de Poche
Traduit de l'anglais par Daphné et Henri Bernard
Paru en Mai 2011
380 pages
6,95 euros

Chick-lit/ Littérature sentimentale
Quatrième de couverture : L'argent ne fait pas le bonheur... même quand on habite un square privé de Notting Hill, l'adresse la plus branchée, la plus recherchée, la plus snob de Londres. Prenez Clare et Mimi. Elles ont moins de quarante ans, sont mariées, copines, voisines, mènent une existence de rêve. Jusqu'au jour où débarque un milliardaire américain, célibataire, la tentation incarnée. Chassés-croisés amoureux et intrigues immobilières se succèdent alors sur la verte pelouse et ce coin de paradis si cher payé se révèle infernal. Notting Hill ? Notting Hell plutôt ! La tranquillité des beautiful people vole en éclats. Et le lecteur, lui, éclate de rire.
Le square de Notting Hill est le quartier le plus côté, le plus huppé de Londres et bien sûr le plus coûteux. Les résidents des pavillons qui entourent le jardin privé font partie d'un monde élitiste et luxueux même si tous ne peuvent suivre le rythme effréné des fêtes mondaines. Dans ce roman où la futilité et le snobisme sont érigés en culte, le lecteur suit le quotidien de Clare et Mimi, deux habitantes de Notting Hill, mariées et voisines. L'une est riche alors que l'autre se bagarre avec son mari pour garder l'appartement qu'ils ont de plus en plus de mal à financer. Et comme dans tout bon roman du genre chick-lit qui se respecte, le lecteur est témoin de petites mesquineries, d'arnaques immobilières, de chassés-croisés coquins et insolents, tout ce petit monde se succèdant sur la belle pelouse verte du jardin communautaire. En apparence, le square est censé être privé mais les multiples intrigues et entourloupes qui y surviennent font de Notting Hill un endroit surexposé aux commérages, surtout lorsque le célibataire et richissime homme d'affaires Selim Kasparion rompt la tranquillité de ce lieu bien délicieux!
Comme le veut la chick-lit, le ton est donné à l'humour et l'intrigue est légère. Si je m'attendais à rire de bon coeur, il n'en est cependant rien puisque les intrigues amoureuses nous arrachent guère plus qu'un faible sourire. C'est une lecture cependant sympathique, qui ne se prend pas au sérieux. Les héroïnes ne sont pas si attachantes que ça et les MNH, les Mothers of Notting Hill n'ont pas le charisme et la fraîcheur des Desperate Housewives. Il reste que Rachel Johnson décrit avec précision et ironie un univers qui se veut chic et glamour, jouant sur les apparences pour cacher au mieux des relations impitoyables largement fondées sur l'intérêt et l'argent... Notting Hill où le jardin anglais devient source d'exotisme urbain!

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