Magazine Journal intime

"Comme la terre est ronde, tout ce qu'on fait aux autres nous revient tôt ou tard" *

Publié le 17 août 2011 par Noalita

*aphorisme

Jusqu'à la veille du départ on a hésité...

Tanger, Londres, Londres, Tanger ?? (notre vie est difficile parfois)

Et puis le besoin de soleil et de chaleur a fait pencher la balance du côté de Tanger.

Je crois qu'on a bien fait...


Être une touriste dans une ville musulmane pendant le mois de Ramadan, c'est un peu particulier.

Il y a la tension, la fatigue, la frénésie, la lassitude, la colère (parfois) des gens à jeun depuis tant d'heures,

il y a le bruit des rideaux métalliques des boutiques de la Medina que l'on ferme promptement,

la nervosité des automobilistes pressés de rentrer chez eux,

juste (un peu) avant.

Il y a le silence et le vide surréaliste, pendant.

Puis le retour à la vie grouillante, bruyante, jusque très tard dans la nuit,

juste après 

....  

Et puis au milieu il y a nous,les touristes...

émerveillés, égarés et peut-être de trop ici ?

Comment demander un verre d'eau à un serveur qui n'a pas bu depuis plus de 8 heures ? 

Nous avons aimé Tanger,

beaucoup,

trop ?

Nous reviendrons c'est sûr.

Si vous passez par là-bas un jour, vous me direz si vous aussi vous avez fondu pour le jus d'amande, la douceur des soirées,  le blanc des terrasses, le goût de la mer, le bleu du ciel et le sourire des Tangerois...

Mes adresses :

Les Passagers de Tanger, 4 place du 9 -avril, Grand Socco : pour la terrasse, pour le Grand Socco

L'Hotel Nord-Pinus,

La libraire #salon de thé # galerie photos, Les Insolites, 28 rue Khalid ibn Oualid, pour rien, pour le plaisir et la culture Tangeroise,

L'Hotel Nord Pinus,11, Riad Sultan, Kasbah,pour le bonheur, le beau et l'amour 

Le Dar Nour, maison d'hotes pour le bleu du décor,le jus d'amande et la terrasse brûlante même tard le soir,

 Et le El Minzah Hotel rue de la Liberté, pour son gin tonic,son patio si frais, sa piscine au coeur de la Medina, sa clientèle familiale et bruyante, sa déco marocaine des années 20 et ses soirées "néo-colonialistes" et surranées.

.... 

 Je voulais finir cette note avec (du coq à l'âne bien sûr) cet interview (dans le dernier Marie-Claire) d'Antonio Banderas en promotion pour le nouveau film d'Almodovar (librement inspiré d'un polar génial de Thierry Jonquet"Migale").

Ce n'est certainement qu'une belle histoire de marketing et de communication mais hier soir en lisant les mots de cet homme, j'ai eu envie de croire que peut-être que non.... 

- Vous venez de fêter vos 16 ans de mariage avec Mélanie Griffith, être un homme marié, cela signifie quoi pour vous ?

- Je ne suis pas dans une quête personnelle mais à deux. On se tient la main. Mélanie et moi sommes ensemble depuis longtemps, et on le restera.

A notre époque les gens cherchent l'exaltation, la passion fraîche et rose du début. Ils se battent pour la conserver, mais ils ont tort.

Il faut la laisser partir.

J'aime Mélanie autrement. Je connais chaque partie de son corps, de son esprit, ses réactions, bonnes ou mauvaises.

Tout.

(...)

Cette relation, c'est comme un diamant dans la roche, qui a besoin de temps pour le devenir.

Mélanie à longtemps combattu ses addictions; elle en a trouvé le courage et, avec les enfants, nous l'avons aidée.

Quand on arrive à sortir de ces longs tunnels noirs, c'est émouvant. 

(...)

J'aime son sens de l'humour. L'humour est une intelligence, une façon de vivre.
Elle est sexy, toujours aussi sexy à 53 ans.

Elle a bon coeur."

 ...

Je vous embrasse fort fort !!!


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