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Long nez et petit poney

Publié le 22 août 2011 par Masterpitch
poney bender

Oui bien j’ai pas trouvé de vidéo, non, que le son. En même temps c’est le genre de musique au clip facile, on l’écoute et hop, magie, on a déjà 1.000 images en tête. Des images fuyantes, un peu de nostalgie. J’aurais bien vu aussi Judith Godrèche, nue sur une plage bretonne, en train de danser et sauter les cheveux libres un soir de pleine lune. Ou bien un montage de tous les buts de la 3ème journée de Ligue 1, Mathieu Valbuena en gros plan « super ralenti » et « super loupe », qui court sur l’herbe folle du vélodrome tel un poney nain (ca existe, juste là, FOR FREE).

Enfin rien de tout ca ici. Une image fixe, simplement un masque à gros nez façon The Knife, ou carnaval de Venise.

Bon, si on reprend tout ca depuis le début on a peut être une piste de scénar. Du genre : un jeune homme, tombé fou amoureux d’une fille magnifique (Judith) pendant ses vacances à Brest (oui le jeune homme est aussi pauvre). Cette fille jamais ne le regardait, il était si moche et si petit (Mathieu Valbuena), que personne ne prêtait attention à lui, et surtout pas la belle Judith. Dépité, il tentait tout pour attirer son regard. Un jour il voulu jouer au football sur la place du village (Brest) pour impressionner la belle par sa vivacité et sa fougue, mais le pauvre maladroit tombait tout le temps, ses petites jambes s’entremêlaient et le jeune homme chutait régulièrement et pathétiquement du haut de son mètre trente. « Va t’en le moche ! » lui criaient même parfois au visage les jeunes gens du village. Triste, seul, il décidait finalement d’arrêter ses acrobaties et de porter un masque pour cacher au monde sa laideur. Alors il s’enfermait dans sa chambre, il ne sortait plus, un peu la nuit, il avait bien trop honte de lui, de sa taille, de son visage.
Le jeune homme avait trouvé, par hasard, un vieux piano robot, un ami. Il jouait toute la journée avec, toute la nuit au fond de sa chambre, il n’enlevait même plus son masque. Il aimait son nouvel ami, il jouait sans cesse, des mélodies, il pensait à la belle Judith qu’il ne pourrait jamais séduire, pourquoi voudrait elle d’un nain handicapé et moche ? Elle s’y rayonnante, si vivante… Cela le rendait triste, alors le jeune homme jouait encore, il jouait des jours entiers, des semaines, en pensant à elle.

Une nuit, le jeune homme… perdu et effondré, finit par se pendre avec le cable éléctrique de son ami le piano robot. (voilà, j’avais pas de fin et ca commençait à devenir long)


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