Magazine Journal intime

Bavaro #2

Publié le 24 août 2011 par Patrick73
**Pour voir les photos en plus grand, vous n'avez qu'à cliquer dessus**
Bavaro #2
AGUA
Dimanche matin, j'ouvre un œil avant tout le monde. Il est 8h30 dans le petit matin. J'ai le goût de chanter ''Easy like sunday morning'' de ''Faith no more'' tellement mon dimanche est facile! J'ouvre les rideaux de la chambre et j'ai devant moi un paysage magnifique! Je vais sûrement me réveiller, que je me dis. Des palmiers, des cocotiers, des lézards et mon sourire d'heureux imbécile collé à mon visage! Le paysage est comme dans un film et, cette fois-ci, je suis l'un des acteurs principaux! Ma fille a le même sourire que moi dans la face! Ma femme aussi, quoique Karine est encore inquiète versus la fièvre de notre Théo. Pour le reste, nous filons le parfait bonheur dans le meilleur des mondes. C'est quasiment gênant d'être heureux de même.
Je vis pleinement chaque seconde de ce voyage!
En sortant de la chambre d'hôtel, la chaleur nous frappe dessus comme une masse de 30lbs. Il fait encore plus chaud qu'hier soir! Je me demande sérieusement comment je vais survivre. Par chance que les gaulois sont pas avec nous, car ils auraient l'impression que le ciel nous est tombé dessus! On va chercher nos serviettes pour la journée avec nos p'tites cartes de serviette!
Je fais la connaissance de Billy le préposé aux serviettes! L’unique Billy, directement de Santo Domingo, capitale de la République Dominicaine!!!

Bavaro #2

Moi et l'unique Billy

À chaque matin que j'allais chercher mes serviettes, Billy m'accueillait avec un sourire en essayant de me vendre un forfait quelconque! Soit le Punta Cana express, Dolphin trip, VTT expédition, etc... Il me demandait à chaque matin comment j'allais, et quand je lui posais la même question, il me répondait à chaque fois :
-(Billy)
I am alive my friend!!
Ce qui veut dire : Je suis vivant mon ami!!!
Direction la piscine avec toute la ribambelle. La barbotteuse était notre rendez-vous matinal. Deux pieds d'eau de bonheur et de rafraîchissement! Nous avions aussi un bar dans l'eau, là où Mathilde se commandait des ''coco loco'' à profusion! Des gens venaient nous servir comme si nous étions des notables de la royauté! Il faisait bon de retrouver la famille Savard, la famille Corbeil, les Garon-Morissette (le Moose et la Julie méritaient bien cette petite escapade sans leur 3 mousses), notre Marie -Claude l'endormeuse de Théo, le futur marié et sa belle, notre Éric national, les enfants de tout le monde et nous autour d'eux. La grosse vie sale à coups de crème solaire, de cerveza et de dodo à l'ombre!
Playa
En début d’après-midi, nous sommes allés voir la mer! J'allais pour la première fois de ma vie voir la mer de toute les mères. Nous sommes allés à la plage moi, ma blonde, ma fille, mon fils, notre Marie-Claude tant aimée, le cinquième membre de notre famille et Éric l'homme des grandes occasions.
J'avais même pas encore mis les pieds dans le sable de la plage que j'étais déjà ému. La mer est d'une beauté ridicule, d'une immensité à vous couper le souffle. Un paysage à vous faire rêver. L'odeur de l'eau salée, les vagues et le vent.
Aussitôt que j'ai mis les deux pieds dans l'eau avec ma fille dans mes bras, je me suis mis à pleurer devant tant de beauté. Je pleurais de bonheur, prenant conscience de ma grande chance. Je pleurais, car je vivais ce moment solennelle avec ma fille qui vivait cette première avec moi elle aussi.
Au dernier jour de ma vie, lors de mon dernier souffle, c'est la dernière image que je vais garder dans ma tête!
Les vagues me frappent à grands coups et je me sens très p'tit devant la nature. Avoir les deux pieds dans l'océan, c'est comme faire une prière.
J'ai de l'eau salée plein la yeule!
J'ai vu la mer, je l’ai sentie et maintenant je la goûte. Je suis tombé en amour avec elle. Chaque jour de ma vie, je vais travailler pour revenir te voir, pour te faire des clins d'œil, pour te dire dans le creux de l'un de tes coquillages que jamais je ne vais t'oublier.

Bavaro #2

La famillia

Pendant que son papa braillait comme une gamine, Théo, lui ronflait la bouche ouverte! Rien de mieux pour un p'tit bébé fatigué, au boutte de son rouleau de fièvre, d'avoir le vent de la mer qui vous berce sous un palmier!
Wawa
En cette deuxième soirée, nous avons mangé Espagnol et ce fut exquis! Je me suis défoncé l'estomac. Le Moose et Justin sont même allés chanter aux tables de d'autres convives, question d'agrémenter le souper de tous et chacun!
Un duo improbable au succès inespéré! Je suis fier de dire que ces gars-là c’est mes chums! Nous faisons partie d'un club sélect, celui de ceux qui sont assez fous pour allumer un feu, mais pas assez intelligents pour l’éteindre.
Donc, la soirée était bien entamée... Grâce à nos joyeux drills de la rive-nord!
On était tous réunis lors des soupers à la carte… Oui oui, les 30 quelques tous ensemble pour faire la tombola! Parmi les convives, il y avait Francine qui mangeait aux cotés de sa charmante sœur Manon et son éternel kodak, celui qui prenait des magnifiques clichés de notre beau voyage! Des beaux brins de femme, comme on dit, et d'une gentillesse sans mot!
Arrive la fin de soirée. Même manège que la veille, je vais porter ma familia dans les bras de Morphée. Encore une fois, je me transforme, mais cette fois en "lumberjack", ou si vous aimez mieux, en bûcheron! Vue ma grosse barbe garnie! Je m'en vais bûcher dans des verres de Presidente à grands coups de coude!
Moi, Justin et Éric le buveur le plus solide que je connaisse. Comme on dit, le meilleur livre pour livre! En tant qu'ami, je souhaite à mon compagnon de balle du lundi soir, d'un jour ne plus être le meilleur livre pour livre!
Nous avions décidé en cette soirée de nous saouler jusqu'à perte d’identité!
La soirée était bien entamée, Éric était tombé en amour au moins 5 fois dans la même soirée avec la belle Suzanna, notre serveuse en chef au bar du Lobby! Et on était en train de vider une bouteille de Mamajuana à trois!

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Bavaro #2

Mon ami Éric et la belle Suzanna

Mon coach, ami et futur parrain de Theo a une idée de génie, et le mot génie est faible!
Justin voulait partir avec un petit véhicule blanc ''Parker'' en avant du lobby! On surnomme le véhicule WAWA! Comme les clés n'étaient pas à l'intérieur, mon ami ingénieur, oui oui ingénieur, voulait le partir sur la compression! Éric et moi, les deux clowns de cirque que nous sommes, avons décidé d'appuyer notre coach et de pousser en arrière du Wawa pendant que le dit coach avait ses fesses de coach confortablement assises dans le dit Wawa! Parlant des clés inexistantes... les préposés les avaient enlevées, voulant s'assurer que les touristes un peu saouls ne partent pas avec le Wawa, j'imagine!
Une vraie pièce d'anthologie!
Donc nous, les deux clowns digne des plus grands cirques russes, on pousse autant comme autant en bedaine sous les encouragements de notre coach ! On pousse et disons qu'on est juste assez saoul.
Tout à coup, on entend... Pppppp, encore une fois pppppppPPPppp... Le moteur du Wawa est presque parti!
Le coach nous dit :
Ok les gars, lâchez pas on l'a presque.

Nous, les deux imbéciles heureux, on recommence à pousser en chantant, quand tout à coup un gars de Toronto que vous verrez dans un prochain texte de Bavaro vient nous aider à pousser!
PPPPppppppPpppPP... Une autre fois, on a failli réussir l'exploit, mais par chance le Wawa n'est pas parti, car ce soir-là, probablement qu'on aurait fait le tour de la côte est dominicaine! Finalement, on a réussi à tellement pousser le Wawa qu'on a fait le tour du rond, une belle balade de 5 minutes!!!!
Note à moi-même : ne pas toujours écouter les demandes et les désirs du coach!!

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Bavaro #2

Justin (Coach), Moi, Éric, Moose,


Par la suite, car le party dans notre tête n'était pas fini... on se dirigeait vers la piscine, question de bien terminer la veillée! Question de se rafraîchir les idées!!!! Chemin faisant, Éric est tombée dans des buissons... heuuu, je dois vous avouer que Justin l'a poussé dans le buisson. Éric s'est retrouvé les quatre fers en l'air, souffrant autant comme autant dans des branches très rigides finalement! Il essayait de se relever, mais mon ami l'intemporel catcheur n'avait plus vraiment d'énergie. Il s'est écrasé de tout son long malgré la douleur. Comme le Christ, Éric avait une couronne d'épines, mais autour des côtes!!!!
Moi, le bon samaritain, je veux le sortir de l'embarras alors je le prends par un bras et je le traîne littéralement à travers les buissons, sur au moins 12 pieds!!! Il est grafigné de bord en bord grâce au petit génie qui habite entre mes deux oreilles. Finalement, au lieu de l'aider je l’ai empiré!!! À quoi ça sert les amis, à vous aider ou vous empirer, c'est selon!
Finalement, on s'est rendu à la piscine aux lumières éteintes... Si vous aviez passé aux alentours de la dite piscine vers 2h30 du matin le 8 août, vous auriez aperçu trois joyeux lurons heureux d'exister, tous nus, en train de discuter trop fort et de refaire le monde.
La nuit s'est déguisée en bonheur et, ce soir-là, nous avons embarqué dans son costume!
À suivre....
En attendant le prochain texte sur Bavaro voici la chanson fétiche de notre voyage.... 


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