Magazine Journal intime

Déçu… et insulté.

Publié le 22 février 2008 par Pascal

J’écris ceci alors que je suis sous le choc. La déception m’habite, les mots me fuient. Je ne sais quoi en penser autrement que d’écrire que j’en ai plein de cul de ces déceptions. Que puis-je dire pour me convaincre de mon innocence. Je le savais que je ne devais pas appuyer sur l’accélérateur avant de partir en voyage. S’il y a une chose que j’ai appris, c’est que je vais m’écouter d’avantage à ce sujet : Pas d’idylle avant mon retour.

Puisque les mots me fuient, mon clavier reçoit en ce moment les affres de mes émotions. Que puis-je faire que d’accepter le fait que je n’ai rien fait de mal, que je n’ai rien brusqué. J’ai l’impression d’avoir été accusé d’un crime, d’avoir été condamné à l’échafaud sans représentations. Aux oubliettes et que ça saute.

Mardi, j’étais heureux à l’idée qu’elle avait accepté une rencontre hors des soirées de danse. Une rencontre devant un repas à faire connaissance. Elle disait qu’elle préférait cette idée à une autre que je lui avais soumise. Placé devant le fait accompli, j’irai seul au spectacle de ce vendredi. Je suis habitué de sortir en solo.

Que s’est-il passé entretemps ? Je l’ignore complètement. Mais ce soir, elle ne veut plus me voir du tout, excepté dans les soirées de danse… et encore, si ça se passe bien. Je dois faire une croix définitive sur l’idée de la revoir en dehors de ces occasions. Selon ses propres paroles, mon invitation l’a fait « badtripper » et angoisser. Je n’y comprends rien, mais alors là, rien du tout. Elle n’a pas voulu m’expliquer, n’a pas voulu me dire autre chose que ce n’était pas de ma faute, qu’elle sait que je suis resté moi-même etc. Mal-à-l’aise, elle ne pouvait plus accepter mes invitations… qu’elle avait déjà acceptées.

J’en ai plein le cul pareil de me faire dire que suis un gars qui « reste lui-même, » que je suis donc ceci et cela. Bla bla bla ! Si je n’ai rien fait, si ce ne sont pas des raisons qui me concernent, est-ce qu’on pourrait avoir la bienséance de m’expliquer le pourquoi du quoi ? Me faire dire que ça ne vaut pas la peine de trop m’expliquer, c’est le comble. Je suis insulté. Déçu et insulté.

J’ai l’envie farouche de me fermer, de m’éteindre aux possibilités pour un maudit bout de temps, d’envoyer chier tout le monde, de faire rager la tempête, de sortir mon recyclage. Faire noircir mon coeur. Je suis écœuré ! Je vaux mieux que ça, je vaux beaucoup mieux !


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