Magazine Journal intime

[chantier lecture] lignes croisées

Publié le 06 septembre 2011 par Tilly

en avant-chronique de Limonov d'Emmanuel Carrère

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Je ne garde pas les livres que je lis, je les passe. Sauf quelques uns, bien sûr, qui me sont chers. Hors d’atteinte très haut sur une étagère il y en a un qui ne me quittera jamais et pourtant je ne l’ai certainement pas lu tout entier. J’ai demandé le secours du bras conjugal pour l’atteindre et ainsi l’avoir près de moi quand j’écrirai (prochainement) une note de lecture sur Limonov, d’Emmanuel Carrère que je viens de finir (et qui restera parmi les livres que je garde).
Gros bouquin démodé et tristounet, jaquette écornée, odeur agréable de papier épais et poussiéreux, contours des pages parcheminés, il s’ouvre aux pages de mes poèmes russes préférés à l’époque et que j’avais oubliés. Cadeau de mon père parce que je faisais russe en deuxième langue au lycée d’Orsay, c’est :

La Poésie russe, édition bilingue, quatre-vint-quatorze poètes, anthologie réunie et publiée sous la direction de Elsa Triolet, Seghers Paris, octobre 1965, 573 pages.


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