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De l’accomplissement du devoir conjugal chez tes voisins

Publié le 29 septembre 2011 par Pbmv
Les tanches,
Depuis que j’habite dans le VIeme, j’ai dû croiser trois de mes voisins. La moitié des appartements ne sont pas occupés à l’année. Je ne sais pas à quoi ressemble la voisine d’en face mais je sais qu’elle joue du hautbois tous les soirs.
Du vrai hautbois. L’instrument de musique.
Je n’ai jamais vu mes voisins du dessus non plus, mais je les entends. Ah ça oui, je les entends. Hier soir, à minuit pile. L’heure du crime. A base de « han » rauques, de « han » plus aigus et de lit qui tape contre le mur.
La dernière fois, la veille de mon premier rendez-vous client, à 3h du mat, pendant 45 minutes, qu’avant même d’entrer en rendez-vous j’avais déjà un litre de café dans le sang. Le fois d’avant, à 6h du mat, que ca m’a niqué la dernière heure de sommeil et j’étais colère.
Ce soir, j’ai décidé de prendre une mesure radicale. Je suis allée sonner chez ma concierge pour savoir qui étaient ces voisins qui baisent bruyamment comme des castors.
Sauf que je me suis retrouvée nez-à-nez avec le mari de la concierge, son marcel, sa chaîne, son bas de jogging, ses flip-flop et ses chaussettes de tennis.
Moi : « Monsieur Fernandez, j’aimerais évoquer avec vous un petit point délicat. Voilà, voilàààà. Comment dire. Voyez-vous, j’aimerais savoir qui sont mes voisins du dessus. Parce que, ahem, euuuuh, voyez-vous, ces gens m’empêchent de dormir quand ils euh ils euh « font du bruit » ».
Lui : « alooooooors, le monsieur qui est au-dessus de chez vous n’est pas là et il est vieux. Celui du milieu n’est pas là tout le temps. Non vraiment, je ne vois pas ».
Moi : « bon, c’est pas grave, je vais m’acheter des boules Quiès ». Alors que mes yeux révulsaient lui disaient « mais je ne suis pas FOLLE, je les ENTENDS ».
Heureusement qu’il y a Findus et Mme Fernandez. Grâce à ces vingt minutes enrichissantes sur notre palier, nous savons exactement tout de la vie de nos voisins sans rien avoir à demander. En plus de la vie de l'immeuble entre 25 "je dis ça, je dis rien", pour ma « petite affaire », elle m’a filé la solution par-faite:
1. être réveillée par les ébats sonores
2. sortir de chez moi en pyjama et aller écouter aux portes pour découvrir d’où le bruit vient
3. essayer de me rendormir
4. écrire un petit mot aux voisins « mais gentiment, hein »
MAIS T’AS RAISON. Je me vois trop écrire une de ces cartes de visite à la troisième personne du singulier pour lui dire de brancher la sourdine.

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