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France – Vincent Auriol: un noir mort vaut 5000 euros.

Publié le 01 octobre 2011 par Menye Alain
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France – Vincent Auriol: un noir mort vaut 5000 euros.France – Vincent Auriol: un noir mort vaut 5000 euros.PARIS – En 2005, 17 personnes décédaient dans l’incendie d’un immeuble vétuste de Paris. C’était dans le 13e arrondissement de Paris, boulevard Vincent Auriol. Alors que des criminels courent toujours, le procès de l’association Freha et de la société Paris Banlieue Construction pour « homicides et blessures involontaires » a été ouvert. « Noir c’est noir, il n’y a plus d’espoir » chantait Johnny Hallyday. 6 ans après, sur le drame de Vincent Auriol, le procureur de la République demande des sanctions pécuniaires. 

Hier, 90.000 euros d’amende ont été requis. Pour 17 morts, dont 14 enfants, 14 petits Français…noirs, le procureur n’a demandé au tribunal correctionnel que des sanctions financières contre les deux personnes morales poursuivies . Un vrai procès contre les lampistes. C’est ça la France des droits de l’Homme ?

L’auteur de l’incendie d’origine criminelle n’ayant jamais été identifié, et pour cause, puisqu’aucun effort malgré les moyens que disposent la police n’a été fait, seules l’association Freha affiliée à Emmaüs (France Euro Habitat), qui gérait l’immeuble, et l’entreprise Paris Banlieue Construction, qui y avait fait des travaux non conformes aux normes anti-incendie, étaient sur le banc des prévenus au procès. Pourquoi la Mairie de Paris ne s’est pas retrouvée sur le banc des accusés puisque le dossier de relogement de ces personnes était sur leur table depuis des lustres ?

A titre d’exemple, prenant simplement les condamnations du journal Voici, sans jalouser bien sûr ceux qui, simplement pour une image diffusée se retrouvent avec de petites fortunes, voici quelques perles pour montrer à quel point le noir est méprisé en france:

Le journal Voici a été condamné à verser 50.000 euros de dommages-intérêts à Zinedine Zidane pour avoir présenté de façon équivoque des photos de l’ex star du ballon rond et de la chanteuse française Nadiya.

L’hebdomadaire Voici a été condamné par le tribunal de grande instance de Paris (TGI) à verser 10.500 euros de dommages et intérêts à l’actrice Laura Smet et au chanteur Benjamin Biolay pour avoir publié un article et des photos faisant état d’une liaison supposée.  

Isabelle Adjani avait obtenu en 1995 une rectification sur toute la couverture du journal et plus de 30 000 euros. Voici avait raconté ses éternels déboires avec l’acteur  Irlando-britannique Daniel Day Lewis.

Ces petits exemples prouvent bien que la France a un problème avec ses noirs. La justice aussi. Considérant qu’il est improbable que cette somme soit retenue par les juges, on peut déjà croire que cette somme sera révisée à la baisse. Donc, 5000 euros c’est même pas possible. C’est dégoûtant !


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