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Restless

Publié le 03 octobre 2011 par Naira
Restless
"Bien qu’en phase terminale d’un cancer, la jeune et jolie Annabel Cotton est animée d’un amour profond de la vie et de la nature. De son côté, Enoch Brae a cessé d’avoir envie de faire partie du monde depuis que ses parents sont tragiquement morts dans un accident. Lorsque ces deux êtres à part se rencontrent à un enterrement, ils se découvrent d’étonnants points communs. Pour Enoch, dont le meilleur ami se trouve être le fantôme d’un pilote de guerre kamikaze, et Annabel, qui voue une fascination à Charles Darwin et à la vie de toute créature, c’est le début d’une relation exceptionnelle. En apprenant la mort imminente d’Annabel, Enoch propose de l’aider à vivre ses derniers jours avec intensité, au point de défier le destin, les traditions et la mort elle-même."
Restless est, somme toute, un très beau film presque dénué de fausse note.
Bien sûr, il n'est pas conseillé en période d'intense déprime ou de deuil frais, néanmoins il s'en dégage quelque chose de féérique et de poétique qui transporte sans jamais attrister. En effet, le thème - plutôt sombre et mélancolique - est totalement contrebalancé par les ailes de l'amour naissant, respirant la jeunesse et la joie. Ainsi la mort, qui n'est jamais très loin, rôde bien sûr durant tout le film autour de nos protagonistes mais jamais elle ne nous enveloppe et nous jette dans un pathos glacé et profond. Malheureusement cette pirouette oxymoronique est loin d'être nouvelle et tombe rapidement dans le romantique niaiseux, nous arrachant à la portée de ces jeunes adolescents qui sont rapidement sur leur petit nuage. 

Mais enfin, cela met un peu de baume au coeur et nous offre une balade au coeur d'une jolie historiette basée sur le carpe diem qu'on ne prend pas toujours le temps de ravir au temps qui passe. Et puis, les acteurs (et surtout Mia, la révélation de l'année) sont tout bonnement charmants et lumineux!

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