Magazine Journal intime

Une semaine après

Publié le 26 février 2008 par Mirabelle

Mon cher Victor,
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Ben dis donc, tu n'as pas pris beaucoup de couleurs !
Merci pour ton accueil, Victor, cela fait toujours plaisir ! Ne te vexe pas, Mirabelle, mais après une semaine à la montagne, je pensais te retrouver avec une peau mate et lisse, resplendissante de soleil ! Je parlais de très loin, je te signale, j'ai le teint très pâle habituellement. Humm... Bref. C'était bien, cette petite semaine de vacances ? Impeccable ! Pour preuve, j'ai quasiment oublié que j'étais instit' ! Et tu n'en as pas parlé avec les autres ? Non ! Et pourtant, nous étions cinq enseignants ! Effectivement.... Quel exploit !
Bref. En plus de ça, j'ai fait des progrès monstrueux en ski : les pistes rouges n'ont plus de secrets pour moi et je sais skier en parrallèle, alors que, la dernière fois que j'ai fait ce sport de glisse, je peinais à tourner en chasse-neige. Fulgurant, fulgurant ! Enfin bon. J'ai vécu des moments merveilleux, teintés de tartiflettes et de raclettes (forcément, hein...), de parties de cartes, de nuits blanches, de batailles de neige, de courses de luge ratées et de fous rires à la pelle ! De vraies vacances ! Oui, comme je n'en avais pas eu depuis longtemps. Des vacances à me vider la tête, et à rentrer le samedi 23 en se disant : "Ah oui, c'est vrai, j'ai 25 élèves, je suis maîtresse, et il va sérieusement falloir s'y remettre la semaine prochaine si je ne veux pas être trop à la ramasse". Ah oui, c'est à ce point là ! Si je te le dis !
Je reviendrai régulièrement te raconter mes aventures, mon Totor. Ce séjour à douze personnes (oui, tu as bien entendu) m'a fait comprendre plein de choses, plus que je ne pensais, et m'a amenée à réfléchir sur la notion de groupe, d'identité... Ouh la la la... Je m'attends au pire ! Je me disais aussi que tu n'étais pas capable de prendre des vacances seulement pour te détendre ! Il faut le dire, surtout, si mes songes ne t'intéressent pas ! Si si, bien sûr. Mais enfin pour une fois, j'aurais bien voulu que tu prennes simplement plaisir à vivre autre chose, voilà tout... Enfin, ce que j'en dis... On ne te changera pas, de toute façon...


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