Magazine Journal intime

Comment se remonter le moral ? Quick, Abduction, fringues, Pataugas ™

Publié le 27 octobre 2011 par Anaïs Valente

La semaine dernière, j’étais malade comme un chien.  Bon, pas aussi maladivement malade que durant ma grippe de la mort qui tue la vie de janvier, mais malade.  Et hier, ça faisait deux semaines que j’ai détecté mon premier mal de gorge, en participant à la Flash mob de Suarez (tiens, je vous en ai jamais parlé).  Ben être malade, ça démoralise.

La semaine prochaine, je conge.  C’est cool of course, je vais pouvoir mater des séries télé sur mon canapé, en regardant le pseudo-feu ouvert qu’est mon poêle à gaz qui fait un bruit d’enfer depuis que le chauffagiste lui a offert un entretien, même que je me demande si ça va pas péter un jour ou l’autre (paix à mon âme), en allumant des petites bougies et en me gavant de lasagne farniente.  Mais tout de même, la perspective de voir la nuit tomber à 16 heures, de subir les gelées nocturnes, la neige, les congères, la Toussaint et les vilains souvenirs et tout et tout, ben ça démoralise.

Depuis des semaines, je parle qu’à des nazes sur le net (quoique là, depuis deux semaines miracle miraculeusement miraculeux, je parle avec un charmant môssieur tout mignon, tout gentil, qui prend de mes nouvelles, ne me parle pas cul, ne fait pas dix fautes par mot, ne m’engueule pas si je réponds pas dans l’heure et a envie de voir les mêmes films que moi au cinoche).  Ben à force, ça démoralise.

Alors, ce jour, j’ai décidé de me remonter le moral.

Je suis sortie du bureau et je me suis ruée au Quick, en compagnie de mon Ciné télé revue.  J’ai dévoré mon chtit menu OK préféré en lisant les news d’Aurélie de Secret Story.  Un repas hautement gastronomique et intellectuel quoi.

Ensuite, je suis allée au cinéma voir Abduction, ce titre impossible à retenir, qui me fait penser à Ablutions.  Le film avec Taylor Lautner qui montre à nouveau ses jolis pectoraux et nous entraîne dans un thriller assez sympa, même si sans doute destiné aux plus jeunes que moi, quoique pas sûre car y’a quelque chose que j’ai pas pigé, ce qui prouve que j’ai vraiment un QI de poule retardée : à quoi servait la liste secrète (ceusses qui ont vu le film peuvent me répondre…) ?  Mais je n’ai pas boudé mon plaisir, c’était un film cool, avec pas mal d’action, du suspense et même de l’amouuuuur. 

Question du jour : pourquoi, quand on est deux dans la salle de cinéma, le second, qui arrive après moi, se met pile derrière moi, et fait trembler mon siège durant toute la séance en mangeant des trucs qui pue ?  Est-ce dû à l'instinct grégaire, ça ?  Passque ça me saoooooooooooule.  Et c'est pas la première fois.  Solutions : manger de l'ail ?  Puer des aisselles ?  Feindre un syndrome de la Tourette ?

Abduction Poster.jpg

Et puis, je n’en avais pas encore assez, alors j’ai fait une mini virée shopping.  Je déteste rester des heures dans les magasins, donc je suis parvenue, en trois quarts d’heure, à :

- M’offrir un super manteau d’hiver, qui est conçu comme les couettes quatre saisons, je peux enlever l’intérieur pour le transformer en manteau d’été.  Je devrais peut-être, du coup, virer mes 15 manteaux d’été et mes 23 manteaux d’hiver.  Nan, je rigole.  Mais je l’aime mon manteau des quatre saisons.

- M’offrir une petite tunique en solde et un gilet bleu canard, coloris qui fait un étonnant come back cet hiver, alors qu’il avait déjà été à la mode y’a genre quatre ans.  Etrange.  Tant mieux, j’aime le bleu canard.

- M’offrir une énième paire de bottes Pataugas, passque bien sûr, on n’a jamais assez de bottes dans sa vie.  Mais au moins j’ai sauvé la vendeuse de la déprime, elle qui rôdait, toute seule, dans son magasin désespérément vide, because le beau temps m’a-t-elle dit. Elle aime pas le beau temps en octobre, c’est clair.  Grâce à moi, sa journée ne sera pas totalement gâchée.  Et c’est vrai qu’il faisait torride, au fur et à mesure de mon après-midi je me suis délestée de mon écharpe, mon gilet et ma veste, pour me retrouver en manches courtes en ville, un 27 octobre, ça me rappelle une virée sur la Meuse à Dinant puis une gaufre mangée en terrasse, un 31 octobre, y’a quelques années, rha qué souvenir.  Pour parler de godasses, vous trouvez pas que c’est dingue les bottes fourrées qu’on trouve désormais dans les vitrines.  Avant y’avait pas ça.  Maintenant on voit de la fourrure et du matelassé partout.  Même que les Moon Boots font leur grand retour, notamment dans deux versions dont je suis folle au point que j’irais même bien aux sports d’hiver pour marcher 500 mètres par jour et boire des chocolats chauds en attendant l’heure de la raclette : les argentées et les noires vernies.  Mais bon je vais résister, je me suis acheté du matelassé en fourrure à 15 eur l’an dernier, qui m’ont fait tout décembre enneigé, je les recyclerai cette année.  Tout ça est peut-être dû à ces prévisions apocalyptiques ?

- Presque m’offrir un GSM, poussée par la petite gueule d’ange du vendeur à qui j’avais demandé un GSM coloré, qui m’a proposé un truc noir sur lequel on pouvait mettre une sorte de moche élastique vert pomme.  Euh, vous avez dit coloré ?  J’ai résisté.  Je cherche toujours un GSM coloré, genre rose quoi.  Apparemment, chuis la seule en Gelbique, y’a plus que du noir ou du blanc en ce moment.

- Hésiter à m’offrir une gaufre mais résisté, faut que je perde du gras là, là et là.  Mais là, rentrée chez moi, comme je regrette.

Et me voici chez moi.  Reste à ranger tout ça dans mes beaux placards tout beaux tout nouveaux que je vous montrerai bientôt quand j’aurai tout tout rangé.

Et mon moral, me direz-vous ?

Allons allons, y’a pas de miracle, mais tout de même, ça fait du bien une petite après-midi gras-cinéma-portefeuille à plat.


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