Magazine Journal intime

Gagnant - gagnant

Publié le 22 novembre 2011 par Fyfe
Il me semble qu'il y a quelques temps, probablement dans un moment d'égarement, j'ai évoqué ici mon nouveau boulot dans la même phrase que le mot "bisounours".
HAHAHA.
35 ans et toujours aussi naïve, ça serait mignon si ce n'était pas autant ridicule.
6 mois plus tard, je peux vous dire que si je suis chez les bisounours, c'est qu'ils ont fort mal tourné. Il faudrait penser à arrêter de leur donner du crack au petit dej', et à stopper tout de suite les manipulations génétiques à base d'ADN présidentiel.
Comme d'habitude, j'ai repéré quelques collègues intelligents, bosseurs, et sympa (qui me sauvent la vie et la motivation, est ce la peine de le préciser ?).
Et puis toute une galerie de portraits qui excite mes fibres les plus misanthropes.
C'est simple, à chaque nouvelle prise de poste, j'ai l'impression de redécouvrir la nature humaine sous ses pires travers.
Malhonnêteté intellectuelle, égoïsme, lâcheté, soumission, arrivisme, opportunisme, incompétence, paresse, bêtise....
Je vous rassure, je ne me vois pas comme l'inverse de tous ces qualificatifs.
(Bonjour, je suis Fyfe, je suis honnête, généreuse, courageuse, j'assume mes décisions, je suis désintéressée, compétente, travailleuse, et intelligente. Mes chevilles ? Non, jamais de bottes, ça ne rentre pas, désolée. Et oui, oui, elles me permettent de m'envoler par temps venteux, c'est très pratique)
Bien sûr que je suis à mes heures un peu de tout ça (enfin, surtout paresseuse)(et bête aussi, probablement, mais sans forcément m'en rendre compte).
Mais je reste sans voix devant la capacité de certains à cumuler l'ensemble de ces caractéristiques avec une constance dans l'intensité qui force le respect.
Ainsi, travailler me rend misanthrope. Et méchante. Et aigrie.
En fait, c'est simple : me faire travailler va contribuer, à terme, à creuser le trou de la sécu.
Aussi, en ces temps où chaque dépense compte, je suggère d'inclure dans le plan d'austérité national une mesure visant à me verser mon salaire contre mon engagement personnel à ne pas venir travailler.
C'est la meilleure chose à envisager si on considère les choses sous l'angle du développement durable. Il faut en effet penser long terme, global. Voir l'ensemble du tableau. The big picture, you know.
Voilà. Merci et bisous.

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