Retour aux sources

Le lock-out de la NBA fait des heureux sur le vieux continent.
© AFP
Depuis le 1er juillet dernier, la NBA a mis la clé sous la porte en attendant que les propriétaires des franchises et le syndicat des joueurs se mettent d'accord sur une nouvelle convention collective.Un accord qui n'est pas prêt d'être trouvé, car la négociation porte sur la répartition des ressources de la Ligue et le plafond de la masse salariale de chaque équipe. Autant dire qu'on parle ici de gros sous et qu'aucune des deux parties n'est prête à lâcher le morceau.
En attendant, la saison 2011-2012 en NBA ne cesse d'être repoussée et sans activité, ni matchs... les joueurs ne sont pas prêts de percevoir un salaire.Cette absence de compétition incite donc les basketteurs de NBA à rejoindre les divers championnats européens pour jouer et ainsi éviter ce qui s'apparente à une perte de temps (et d'argent...).
C'est là que notre "petit" championnat de Pro A retrouve une chance inouïe de voir évoluer des joueurs prestigieux habitués des parquets américains.Nicolas Batum à Nancy, les américains Lavoy Allen et Justin Harper à Strasbourg, Tony Parker à l'Asvel... De gros calibres qui vont relever le niveau, les enjeux  et l'image du Championnat français.
Le capitaine de l'Equipe de France et joueur des Charlotte-Bobcats, Boris Diaw, a quant à lui, choisi un retour aux sources en rejoignant le club dont il a la présidence depuis 2010 : l'équipe de Pro B des JSA Bordeaux.Un choix du coeur, qui permet de donner à son club un bon coup de projecteur et d'attirer de nouveaux sponsors. (Il est malin le Boris !!)
En tout cas, les malheurs de la NBA font donc le bonheur des championnats européens... mais un bonheur éphémère, juste le temps du lock-out.