Magazine Journal intime

I love NY

Publié le 03 décembre 2011 par Anaïs Valente

Cette nuit j’ai rêvé que j’étais en voyage à NY.  C’est mon rêve, découvrir NY, et ça le restera, vu que je monte pas dans les grands zoiziaux de métal.  Mais bon, j’y crois encoooore, comme disait Lara, un jour, on inventera la téléportation ou le bateau hyper rapide ou le tunnel sous l’atlantique ou la thérapie anti phobie des zoiziaux de métal.

En attendant, y’a les rêves.

Et j’étais dans une soirée à NY.  C’était plutôt un cauchemar, finalement, cette soirée, ils buvaient tous comme des trous et je m’ennuyais ferme.  En plus j’étais hyper mal sapée, avec une longue robe informe et des talons aiguilles sur lesquels j’osais pas me déplacer, drôle d’idée.

J’étais là avec une bande de personnes que je ne connais pas dans la vraie vie, sauf une amie, enfin une ex amie, que j’ai pas vu depuis des lustres et qui n’est donc plus une amie.  Elle était morte pleine et, vu que je partageais ma chambre d’hôtel avec elle, je l’avertis que si elle se met à vomir partout, elle se débrouillera.  Je sais, chuis pas une bonne amie, mais bon, c’est plus mon amie je vous dis.  Elle me répond que de toute façon elle va se faire vomir, ça sera plus facile pour reboire ensuite.  Sic.  Bon, peine perdue, je m’ennuie, il ne me reste qu’à observer le barman lui faire son numéro de drague.  Barman qui est le sosie de Julien de l’amour est aveugle.  Et je m’ennuie je m’ennuie je m’ennuie.  Pour mieux observer la drague à deux dollars, je me cache dans les toilettes.  J’en profite pour faire un chtit pipi, dans la foulée. 

C’est là qu’arrive une bande de nanas branchées qui causent french.   Elles font, elles aussi, un chtit pipi, mais debout.  Ce sont des filles, mais elles sont debout.  Bon, outre la téléportation, le bateau hyper rapide, le tunnel sous l’atlantique et la thérapie anti phobie des zoiziaux de métal, zont aussi inventé un moyen de pisser debout.

Ces filles sont des snobinardes de première, qui me toisent allègrement, because j’ai pas fermé la porte des toilettes.  Les premières arrivées s’en vont, et les autres se relâchent, les « chefs » ayant quitté la bande.  Elles me racontent être nées ici, bien que Françaises, s’y plaire, mais devoir se plier aux exigences du protocole des nanas branchées : respect  de la hiérarchie, tirage de tronche, et d’autres trucs que j’ai oubliés.  Bien sympas, les nénettes, finalement.  Nous sortons des toilettes et admirons leur « chef », toute de mauve vêtue, embrassant un grand brun ténébreux, sous les flashes des photographes.  Ah, tiens, apparemment, ce mec est une star.

Je m’ennuie et veux partir, mais j’ignore comment rentrer chez moi en métro, c’est grand NY, je l’ai vu dans Les anges de la téléréalité, quand ils montraient le plan de Manhattan.  Alors je contemple la carte des cocktails et ai bien envie d’un daïkiri fraise.  A moins qu’il n’y ait quelque chose de plus… new-yorkais ?  Elle buvait quoi, déjà, Carrie Bradshaw ?

Je quitte la soirée et me retrouve en rue, en plein jour, à discuter du drame des WTC avec une vendeuse de journaux.  Nan, je ne peux croire au complot fomenté par les states.  Par contre, le sort des pompiers, ça, j’y crois et je suis révoltée.  Ça me rappelle que j’ai toujours pas réussi à acheter le Tshirt les soutenant, ces pauvres pompiers malades, Tshirt que je voulais offrir à mon rat de Mozambique, Ziko.

Je déambule dans les rues, avec mon amie qu’est plus mon amie mais qui a dessoulé et une autre femme qui semble nous servir de guide.  Je lui demande de nous montrer la pâtisserie où Carrie mangeait ses gâteaux.  Euh, elle mangeait des gâteaux Carrie, pour de vrai ?

Et puis, doucement, je sors de ma torpeur, il est 5h23 du matin…

Ça vous arrive, vous, de faire des rêves totalement improbables ?


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