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Cauchemar en cuisine

Publié le 03 décembre 2011 par Bestofd
Cauchemar en cuisine
Ou comment eviter de perdre son temps en pensant déguster de la bonne "Soul Food" comme chez maman !
J'ai longtemps hésité à rédiger ce billet. Mon blog c'est surtout le meilleur(Best-Of D. CQFD) et certainement pas un exutoire à déceptions en tout genre. L'idée de passer plus d'une demi-heure à rédiger un billet détaillant par le menu tout le négatif que j'ai pu relever concernant telle ou telle chose, me déprime d'avance.
Pourtant en tombant sur ces photos, je me dis qu'avec un peu de chance (on peut toujours rêver) le staff de ce resto tombera sur ce billet et fera appel à Gordon Ramsay pour essayer d'éviter le genre de Cauchemar que la douce Vanoue et moi-même avons vécu.
Galvanisée par mon expérience gustative réjouissante chez Afrik'n Fusion, je suis beaucoup réticente à tester les restaurants africains de la capitale, qui m'ont toujours déçue par certains (un peu trop même) points.
Cauchemar en cuisineAu sortir du défilé de notre Love (elle porte bien son prénom) adorée pour la présentation de sa marque de vêtement Massari, nous étions en quête d'un endroit pour se restaurer, lorsque nous sommes tombées sur le restaurant A la banane ivoirienne situé au  10 rue de la Forge Royale dans le 11eme à Paris.
Marjo qui nous a rejoins quelques minutes plus tard a bien essayé de nous dire que ce restaurant avait plutôt...hummm...mauvaise presse, mais c'était trop tard. Comment voulez-vous filer discrètement lorsque vous êtes déjà installés et que surtout le proprio nous adresse son meilleur sourire ?
Cauchemar en cuisine
Cauchemar en cuisineNous avons donc pris notre courage à deux mains et commandé un poisson braisé(en réalité frit, allez comprendre !), accompagné d'atiéké (couscous de manioc séché) pour Vanoue  et un Mafé poulet pour moi(mal m'en pris!). Marjo a quant-à elle décidé de ne pas tenter le diable et s'est contentée d'une assiette d'Aloko (frites de bananes plantain bien mûr) avec rougail de tomate. L'attente ne fut pas bien longue, ce qui est plutôt positif pour un restaurant de cuisine africaine, mais à la vue de mon assiette, autant vous dire que je me suis demandée s'il restait du pain dans mon congélo à la maison...En cause : une cuisse de poulet aucunement assaisonnée au préalable et passée au grill ardent pour donner l’impression de braises.Un riz gluant sans aucune raison apparente (restaurant africain ou thaïlandais ?) et trois tonnes de sauce sans saveur aucune. Plutôt déçue, je décide de ne pas rester sur cette première impression, mais elle est rapidement confirmée par ma fourchette qui pique la chair, laissant s'échapper du sang...Steak saignant jveux bien, mais poulet soit disant braisé saignant...heu...yeurk !J'ai pas eu le courage de tenter une bouchée et j'ai essayé de manger le riz...sans succès.Je décide alors de goûter le plat de Vanoue, et je me demande lequel des deux est pire !Le poisson est sec et rance et sa chair presque friable...quant à l'atiéké, il avait tout simplement un goût fermenté !Finalement, seules les bananes frites (baignant dans l'huile) étaient mangeables.OMG comment peut-on décemment servir une nourriture pareille dans un endroit qui prétend à l’appellation "Restaurant " ?Surtout que les prix pratiqués sont bien au delà des gargotes, pour lesquelles on peut avoir une certaine indulgence, liée notamment au prix très bas (qui est lui-même lié au cadre).
Bref, avant le passage de Gordon Ramsay, n'allez pas au restaurant A la banane ivoirienne !

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