Magazine Humeur

Idylle.

Publié le 13 janvier 2012 par Rachraf

Dès que je sors du travail, j'emprunte cette étroite ruelle, dans laquelle j'ai toujours adoré marcher, l'absence des gens dans cet endroit me donne l'impression que j'erre dans mon propre monde.Dans ce quartier presque dépeuplé, j'ai toujours échangé des salutations silencieuses avec mes amies les fleurs et les sages arbres.En arrivant à ma destination où je côtoie plusieurs quidams qui s'apprêtent à quitter cette ville bruyante.A chaque fois que je croise un étranger je me demande pourquoi le destin à croiser nos routes et pourquoi.Plusieurs fois j'ai échangé des regards et des sourires avec ces personnes, des fois ça m'arrive de m'être à côté d'une personne parce que j'ai aimé son odeur et durant tout ce trajet je profite de son odeur douce et suave. En arrivant chez moi, cette petite maison composée de deux pièces et peinte en gris. Une autre question traverse mon esprit "pourquoi le destin m'a conduit dans cette demeure ?" "Pourquoi l'ancienne locataire a choisi cette couleur."Chaque jour c'est le même cycle, et je continue à vivre cette vie, sans que je me lasse de me poser les mêmes questions. Cette fois-ci, j'ai aperçu une silhouette qui marchait dans mon monde et j'ai pu entendre ces salutations silencieuses avec les créatures qui peuple mon monde, elle marchait et je me contentais de la suivre, sans que je me soucie si elle s'aperçoit de ma présence.Je l'ai suivi jusqu'à qu'elle a pris place, et j'ai décidé de m'assoir à côté d'elle...J'étais ébloui par sa beauté, son regard triste et son style vestimentaire simple. J'ai monologué et j'ai cherché un stratagème pour que je l'aborde, mais je dirais que je n'étais pas dans mon assiette, ou j'étais trop timide d'aborder une femme qui a pu me plaire.Noyé dans mes pensées, fatigué de monologuer, je n'ai pas senti le passage de Morphée qui m'a fait traverser l'autre rive, je me sentais si léger, libérer de tous mes tourments, soudainement un sifflement m'a sorti de mes rêveries et en regardant à travers la vitre j'ai aperçu une lumière qui jailli d'une chose étrange. Mon cerveau moitié endormi et mes pensées fragmentées entre le réel et l'irréel, tout ce que j'ai pu voir ou imaginé ressemble à monstre qui s'approche à toute vitesse.J'ai du poussé un cri étouffé, mon cœur a faillit arrêter de battre, mais un sourire qui ressemble à une douce mélodie était comme une injection d'adrénaline.Mon visage a repris sa couleur naturelle qui a basculé vers le rouge, j'ai marmonné quelque chose, et froncé un sourcil, mais j'ai fini par échanger un sourire naïf, et finalement a été pri d'un fou rire.Nos regards se sont croisés et le temps s'est figé. Je n'entendais plus rien hormis sont cœur qui battait à toute allure, je regarde son cou trompé de sueur, j'ai remonté jusqu'à ses lèvres humides.Une étrange sensation commença à me submerger, j'ai continué à la fixer et j'ai ressenti que les passages qui partageait ce wagon étaient Éros, Cupidon et Aphrodite.

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