Magazine Journal intime

Hugo Cabret

Publié le 18 janvier 2012 par Papote

19846315Oui, je sais : j'arrive avec un mois de retard mais comme dirait l'autre " mieux vaut tard que jamais" !
Le week-end dernier, nous avons enfin pris le temps d'aller voir le dernier opus de Martin Scorsese.
Bon, il faut quand même que je reconnaisse que quand j'ai vu les bandes-annonces, j'ai pensé à " Casino", à " Gang of New-York", aux " Affranchis", etc et, tout à coup, l'idée de Scorsese faisant un film de Noël plutôt destiné aux enfants m'a légèrement parue saugrenue, voire quelque peu effrayante...
Ne croyez pas que je n'aime pas ce réalisateur, au contraire, j'aime énormément, même si j'ai parfois un peu de mal à déglutir aux vues de certaines scènes de certains de ses films et ce sont justement ces scènes auxquelles je pensais au milieu d'un spectacle féérique plutôt destiné aux enfants.

Heureusement, les premières copines à y avoir emmené leurs têtes blondes m'ont complètement rassurée !

J'avoue que j'ai beaucoup aimé Hugo Cabret, peut-être pas au point de crier au chef d'oeuvre mais j'ai vraiment passé un excellent moment de magie cinématographique.

Il s'agit donc de l'histoire d'un petit orphelin qui vit dans l'horloge d'une gare dans le Paris de l'entre-deux-guerres et qui cherche à terminer le projet de réparation d'un automate, entrepris par son père.
Au delà de cette trame, le film nous offre un très bel hommage aux débuts du cinématographes et à tous ces artisans qui ont fait que d'un spectacle de foire, le cinéma soit devenu le 7ème art.

Oui, bien sûr, il est énormément question de Méliès et on salue au passage les frères Lumières, Chaplin, Harold Lloyd, Fritz Lang entre autres... Tous ces clins d'oeil m'ont rappelé aussi (l'émotion en moins) la dernière scène de " Cinéma Paradiso" et, plus récemment, pour la période, " The Artist"...
Même les visuels du film renvoient à d'autres univers cinématographiques féériques. Le recours aux images de synthèse est, certes, parfois un peu dommage quand on sait que de vrais décors auraient eu un rendu tout aussi esthétiques mais j'y ai vu aussi un hommage aux films d'animation, aux films de science-fiction...

Enfin, les acteurs sont parfaits dans leurs rôles. J'ai aimé l'interprétation offerte par Ben Kingsley en homme qui cherche à se couper de son passé espérant rendre ainsi les souvenirs moins douloureux. J'ai aimé Christopher Lee en vieux libraire humaniste. J'ai aimé les enfants qui ont su garder une certaine fraicheur, une certaine innocence. J'ai découvert que Sacha Baron Cohen pouvait jouer autre chose que des Borat et des Brüno et, même, me faire physiquement penser à un Daniel Day Lewis dans " Chambre avec vue".

A bientôt !

La Papote


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