Comme on entend la mer.

Le quotidien, réalisé en studio
On avance, on apprend, on se construit. On en croise qui nous interloque, nous éblouisse, nous détruise. On arrive à un moment donné, où il n'y a plus rien. Vide de sens. Où plus personne ne nous interpelle, nous intéresse, nous donne envie. Alors on stagne, on se complait dans une habitude doucereuse, un cocon traître parce qu'on s'y enferme lentement.
Et puis il y a cet autre moment où il n'y a rien de neuf mais où on comprend la richesse de ceux qu'on connaît déjà. Et on l'accepte. On abaisse certaines barrières, on acquiesce, on cède. On ouvre les bras, ou on la prend en pleine figure.
Et une fois cela fait, ne plus jamais fermer les yeux.