Magazine Humeur

L'avion Rafale ; Fabriqué pour tuer - Non?

Publié le 01 février 2012 par Georgezeter

sergio.jpg Sommes bien d'accord en guise d'introc : Un avion de combat ça sert à tuer, à massacrer des humains, à bombarder par les airs. Si vous n'avez point une autre explication n’hésitez pas à m'écrire, à éclairer mon nuage, d'ignorance ! Merci ! « Les bombardements assourdissants, le sifflement des balles qui gueulent à pleine gueule la proximité de la mort, les pleurs des enfants qui ont faim, la prière désespérée d'une femme qui a tout perdu, les ordres du médecin de l'hôpital de campagne... » Le photographe Reza évoque en images les sons traumatisants de la guerre d'Afghanistan : Arté - Chagrins de vie » et vidéo ici remontée version courte par mes soins :
Waouh ! « En France, les échecs à répétition du Rafale en ont fait une cible facile. L'appel d'offres, qui vient d'être remporté en Inde, démontre que l'avion de combat de Dassault vaut sans doute mieux que sa caricature, et dispose d'atouts incontestables face à la concurrence. Un quart de siècle après son premier vol, et à l'occasion de son premier succès à l'étranger, anatomie d'un des fleurons de l'industrie française... »i Carrément ! Là nous ne parlons plus du TGV, d'Ariane, du Minitel, du Scopitone, du béret, Brigitte Bardot;  Tous fleurons du savoir faire français, mais aussi de machines utiles autant que le Camembert, qui ont fait avancer c'est le cas de le dire l'humanité toute entière. Nous parlons d'une machine à tuer.    Le Rafale qui lancé en piqué balance ses obus en chapelets, «[missile nucléaire ASMP-A, exocet dernier cri, ou encore armement par guidage laser»ii + des canons de 30mm Giat Defa. Il vole à une vitesse maxie de 2.200kmh a un plafond 16.750 m et une autonomie de 1850 km. Bref, quand le Zavion - Raf balance la sauce et ben en dessous ne reste que morts et désolation. Les bâtiments, les militaires, les civils exposés-explosés, membres éparpillés de papilles aux quatre vents sanglants.... Le sang. Par ce fleuron de l'industrie française. Le Rafale - Waouh ! Quelle triste n'époque. Se réjouir, que dis-je, se gausser de vendre un appareil qui n'a pour finalité la destruction et la mort est la marque d'un manque total de distance des médias de ce pays, toujours prêt dans l'indécence à caresser le puissant ; un marchant de canon, Dassault Sergio ; propriétaire de presse par dessus le marché et de son VRP Sarko (mais avant lui, Giscard, Mitterrand et Chirac).
Ça a fait l'ouverture pendant 10 minutes du « journal » de Pujadas hier soir sur l’âne 2– Et que je filme le Rafale en train de décoller du porte avion C de Gaule, manquait plus que Tom Cruise et une bonne zizique scientologue, et que je vois le Rafale passer en raz-mottes au dessus des champs Elysées lors d'un défilé du 14 juillet avec comme invité Bachar el-Assad, et derrière au dessus des tuyères fumantes en bleu blanc rouge ; presque wagnériennes; Un clicheté au dessus de l'arc de triomphe, arc commandité déjà par un sanguinaire, notre Napoléon bien za nous.. Curieusement JAMAIS nous ne voyons « la bête », en train d’occire des Afghans, des Libyens, au sol. Ces hommes, ces femmes courant et portant leurs enfants pour se mettre à couvert. JAMAIS. En cette époque formidable, les militaires se déguisent grâce aux communicants en « agent de la paix » qui viennent reconstruire, aider les populations opprimées. Les pilotes de ces machines à exterminer font soit de la reconnaissance, soit des frappes chirurgicales. Le soldat de nos jours est dépeint comme un élément pacificateur aidant son prochain... Les morts, les cercueils, les familles éplorées, les éclopés à vie, les devenus dingue passent à la trappe de cette farce sinistre, et le bon peuple s’esbaudit de prouesses tant glorieuses ; Et : qué viva Guévara en Rafale! Je me suis allé lire l'article des Échos - Le Rafale, au-delà des idées reçues - Produit par Alain Ruello ou plutôt Alain dithyrambique Ruello, j'adore sa logorrhée journalisteuse qui plonge le lecteur con-vaincu en des transes proches du carnaval de Rio, suivez ses mots, suivez ces maux :
  • « La Marine, qui avait touché ses premiers exemplaires plus tôt, a pu éprouver l'appareil pour la première fois en Afghanistan, depuis le « Charles de Gaulle ». Depuis lors, Dassault ne se prive pas d'accoler le logo « Combat proven » - « Testé en situation de combat » -à ses présentations commerciales»
  • De fait, depuis l'échec calamiteux de la campagne marocaine du Rafale, Nicolas Sarkozy affiche sans complexe son rôle de « VRP » des champions industriels nationaux, servi par une équipe resserrée de hauts fonctionnaires.
  • Pour vanter les mérites de son bébé, l'avionneur préfère le qualifier d' « omnirôles ». Explications : quand un Mirage F1 prenait l'air dans les années 1960, il n'était programmé que pour un type de mission. Pour faire autre chose, le pilote devait se poser, changer l'armement et repartir. Avec un Rafale, on peut tout faire en vol ou presque : reconnaissance, combat aérien, attaque au sol. Un peu comme avec Windows : on ouvre Word, Excel et PowerPoint et on passe d'un logiciel à l'autre par un jeu de touches
Voyez-oyez braves gents, comment c'est beau tout ça vue comme ça. Avez vous l'impression que c'est une machine construite pour tuer ? Non ! Plutôt un moulin à gaufre, un girliguigui sympathique que évoluerait dans les airsomnirôles .. Hier soir pendant l’encensement de « la vente » Pujadas, une caméra posée judicieusement à l'entrée des usines Dassault, animait son petit radio trottoir : en questionnant les employés - qui - évidemment réjouis, heureux de participer à une si grande mission ergonomique, participant au rayonnement de la France dans le monde ; il y eu tout de même un léger bémol, sûrement de la part d'un syndicaliste mauvais coucheur qui nous rappela histoire de doucher notre Énorme enthousiasme que seulement 18 appareils sur 126 seraient fabriqués sur le sol français, par des ouvriers Hexagonaux ou émigrés (vite ! Guéant ! Vérification des cartes de séjour!), et que le gros-gros reste de la technologie parti chez nos amis Indiens, qui feront travailler des ouvriers Indiens, payés à coups de lances pierres Indiens, sans syndicat, sans congé payé, sans couverture sociale, sans ! Mais, bon, dans l'ensemble, les travailleurs et travailleuses de chez Dassault Industrie (d'ailleurs pourquoi pas Dassault Armements ?) Ouais, ça sonne mieux Industries ! Donc, tout le monde il est content, sauf bien sûr les poves cruchasses qui se prendront la fine fleur de l'industrie française sur la calebasse et se feront hacher menu-menu, saignant mon exocet, j'ai les membres éparpillés ! ah Dassauld je jouis! C'est si difficile de contenter tout le monde en ce monde de râleurs pusillamistes! Lorsque l'on sait que la capacité de production chez Dassault est de 11 appareils par an, ce « contrat du siècle » de 10 milliards... 18 appareils ne procurera qu'un an et demi de Taf pour la piétaille de D-Industries. Y'en a encore un par contre qui va s'en mettre plein la popoche ; ce cher Sergio, Sénateur – Da-Sot. Qui voudrait bien que le prolo franchouille travaille comme ceux de China, à savoir : on dort sur place, on bouffe sur place 7 jours sur 7 pour 200Euros. Et pour les actionnaires ; l'action Dassault Industrie a fait un bond de 8% à la bourse hier dès l'annonce de la bonne nouvelle. Y'a pas meilleurs business que l'armement-business ! L-avion-Rafale---Fabrique-pour-tuer---Non-2.jpg Le bébé de l'avionneur Il nous a coûté pour l'instant 43 milliards le zing. Son motif de fabrication était de mettre la France en position d'indépendance concernant sa défense aérienne. Être indépendant a un coût... Cela pouvait peut-être se comprendre avant d'être dans le commandement intégré de l'OTAN, mais aujourd'hui, l’état major français ne fait qu'exécuter les ordres d'Obama et de ses Généraux 5 étoiles au guide Michelin. De plus, la technologie Rafale va être donnée aux Indiens, qui bien sûr en braves gens ne se permettrons jamais, mais jamais de copier/coller tous ces trésors de technologie tueuse. Il faut se souvenir du discours d’adieu du président Dwight D Eisenhower qui prédit ceci  : « Lorsque les lobbyistes militaro-industriels prendront le pas sur les décisions politiques, ce sera la fin de la démocratie. » Et cela fut dit par un ex-général qui savait de quoi parler il y a 60 ans Nous en sommes là. Le « président » de Dassault aviation Charles Edelstenne (101ème fortune francaise) ne s'est-il pas exclamé récemment : « c'est bien la confirmation que la vente d'un avion de combat est avant tout un acte politique. » Je vous donnes mon billet que prochainement un gugusse du même tonneau nous assénera : C'est bien la confirmation que la vente d'un avion de combat est avant tout un acte SOCIAL. Et là, les vendeurs de machines à tuer auront gagnés sur toute la ligne de front. Enfin, notre client l'Inde a-t-il bien besoin de dépenser 10 milliards alors que 300 millions, je dis bien 300 millions sur 1 milliard d’habitants, donc un tiers de ses citoyens vivent avec moins d'un Euro par jour... Mais quand les rétro-commissions Nous tiennent, Vous tiennent... Alors, portes ouvertes vers un Karachi mon zami ! Et k'enfin-d'enfin : les guerres Afghanes-Libyennes sont d'abord les devantures de ces marchands ; les joujoux sont en démonstration échelle 100% ; nous ne sommes plus au salon du Bourget, mais sur le terrain, là où ça dégomme pour de vrai. Les ministranos des armées de tous les pays, de toutes les couleurs viennent faire leur marché tour à tour afin de voir les résultats in vivo, in mortum, in explosions : et que ça saigne ! Et les contrats se signent, se signent en lettre rouge du sang des victimes collatérales, des femmes, des enfants sacrifiés pour la cause bonne ; créer des emplois chez nous, créer des richesses, avoir une balance commerciale positive, se prosterner devant le dieu croissance ah ! Ma mitrailleuse triple AAA ; Alléluia ! 5 semaines de congés payées chez tante Germaine au Gros du Roy ne s'échangeront pas pour 5 années de gulag à la Koliba ; le Rafale tire à donf, et moi, je cultive mon bronzage. Pour vous dire combien nous avons perdu le sens de ce que nous faisions et fabriquions sans vouloir en reconnaître la finalité, où, se raconter une jolie histoire afin de « vivre avec », paisible, pénard. j'ai un exemple : - Lorsque je vivais à Grenoble, je travaillais comme professeur formateur en anglais pour une usine qui fabriquait entre autres des « connecteurs » pour l'armée. Un jour je parlais avec un ingénieur qui testait une antenne hautes de 3 mètres. Je demandais à quoi servait cette antenne ; il me répondit que c’était pour repérer les chars ennemis et les détruire avec précision en une seconde, 6 mecs cramés en 2 secondes.... Voyant mon air dubidatif,  il ajouta: l'antenne aussi sert pour les ambulances pour quelle trouve leur route afin d’amener les blessés suite aux tirs de ces chars... Vous en pensez quoi vous  de cette succulente explication? Ensuite , nous les ingénus, nous nous demandons pourquoi certains dingues se font sauter au milieu d'une foule de touristes, bedonnante et à moitié à poil camera bandoulière. Mais harcelée par des mains tendues qui quémandent « roupies Sahib please, roupies Sahib ! Eat, Eat»  Ces industries sales qui sèment la mort, nous apporteront la tempête de ceux qui écrasés sous nos bombes, « propres », « high-tech-furtives-coufins » fabriquées par nous, chez nous, dans nos usines, sur notre territoire; supportées d'un savoir faire incomparable ; ces fleurons made in France estampillés qui tombant en chapelets d'un avion Rafale de Dassault Industries deviennent les ambassadeurs mortifères de notre propre perte, de notre propre mort ; nous n'aurons pas d'excuse pour dire que nous ne savions pas, nous le savions très bien que ces bombes là se sont écrasées sur une école... Comme les chambres à gaz existaient ! Comme: NOUS sommes tous complices ! Car, pour survivre actuellement, nous; Les peuples semons la mort et la terreur à quelques encablures d'heures de vol de chez nous afin que nos enfants puissent vivre, et se payer le forfait de chez Bouygues, SFR... Et les parents Club Med! Je partouze.   Oui, Ouais; à l'ouest rien de nouveau cher Maria  Je remarque! Que le gouffre nous guette fort.   Georges Zeter/1Février 2012        ihutte://psychosensorielle/entreprises-secteurs/enquete/020267953707-le-rafale-au-dela-des-idees-recues-282652.php iihutte://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/enquete/020267953707-le-rafale-au-dela-des-idees-recues-282652.php

Retour à La Une de Logo Paperblog

Magazine