Magazine Journal intime

Ce que l’on dit à la Saint-Adrien

Publié le 07 mars 2008 par Pascal

La semaine achève et dès que possible, l’hébergement des chats aussi. Ces deux bêtes que j’appelle aussi « les grosses vaches » prennent un plaisir sans bornes à vider la litière et la répandre partout. Dès que possible, un grand ménage s’impose pour récupérer les poils qui roulent et réhabiliter les lieux afin qu’ils soient dignes de mention. De cette façon, si la bonne Sainte-Anne venait à me faire une visite paroissiale par un beau samedi soir, elle n’aurait que des compliments à me faire.

J’ai hâte de revoir ma fille. J’espère que tout s’est bien passé à Cuba et qu’elle a su profiter de la chaleur, du soleil, du sable, de la mer et de la piscine. Est-ce qu’elle me téléphonera ce samedi pour tout me raconter dans les moindres détails ? J’anticipe. Si elle ne le fait pas, c’est moi qui vais le faire. Lequel des deux s’ennuie le plus ? La réponse me semble si facile.

C’est officiel, je viens de tracer le trait final sur ma longue liste des réservations à faire pour la bonne conduite de mon voyage. Il me restait l’achat des billets de train entre Venise-Paris, Paris-Niort et Paris-Clermont Ferrand à compléter. Une grosse facture inévitablement mais dès maintenant, je vais pouvoir calculer combien ça me coûte sans les imprévus. À ma grande surprise, je recevrai mes billets d’ici 5 jours ouvrables ce qui me rend perplexe au sujet d’Air Canada, je n’ai rien reçu d’eux sauf une facture acquittée et un courriel avec un numéro de réservation.

Je pars le 30 mars, dans 23 jours. Je ne voulais pas faire de décompte pour ne pas que ce soit interminable mais là, il me reste moins de temps à attendre que la durée du voyage en elle-même. Outre la quantité de factures, je n’y crois pas encore et je ne crois pas que je vais y croire avant d’être dans l’avion. Je suis fébrile, je commence à être impatient.

Je devais me rendre chez trois familles d’amis français dont ceux qui, en octobre, m’avaient fortement incité à retourner en Europe et inviter à passer quelques jours chez eux. Malheureusement, je n’avais pas reçu de courriels d’eux jusqu’à venir à la semaine dernière. J’ai du répondre qu’étant donné le manque de nouvelles, j’avais du réorganiser mon voyage autrement et que cette fois, je n’aurais pas la joie de passer sur le parvis de Notre-Dame de Chartres. Pragmatique, j’ai moins de cadeaux à acheter avant de partir.


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