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Sherlock Holmes 2: Jeu d'ombres ★

Publié le 05 février 2012 par Bestofd
Sherlock Holmes 2: Jeu d'ombres ★
Cette semaine je me suis enfermée avec ma douce Vanoue pour découvrir la suite tant attendue du Sherlock Holmes version 2009 de Guy Ritchie (un bijoux).
En découvrant la BA de Sherlock Holmes 2 : Jeu d'ombres, je craignais déjà la surenchère d'action, au détriment du flegme légendaire du célèbre détective.
J'avais vu juste : les trois quart du film sont consacrés à des scènes d'action éclipsant complètement l'intrigue. Action je veux bien, il y en avait déjà une bonne dose dans le premier volet, mais point trop n'en faut !
Robert Downey Jr en nunchaku et réplique british de costume Ninja...humm...comment vous dire ?
J'ai dormi.
Sherlock Holmes 2: Jeu d'ombres ★
Par ailleurs, j'aime beaucoup la verve de Downey Jr. et encore plus le fait qu'il y ait une bonne dose d'impro (parait qu'avec lui c'est ça ou RIEN), mais là encore il pêche par excès : on ne comprend absolument rien ! J'ai trouvé sa diction beaucoup trop accélérée pour saisir toute la richesse du script composé de moult figures de style que j'affectionne.
A l'arrivée, un film efficace pour celui qui vient chercher l'action pure et dure. Oh pour ça Guy Ritchie s'est amusé ! Les films de guerre antinazi ne sont pas loin, doublé d'une esthétique de jeux vidéo.
Sherlock Holmes 2: Jeu d'ombres ★
On veut tellement en mettre plein la vue que l'on en oublie de donner un peu plus la parole à l'un des bandits les plus prolifiques de la littérature : le professeur James Moriarty. A ce sujet, je n'ai pas été convaincu par le jeu d'acteur de Jared Harris. Trop dramatique, il lui a manqué selon moi ce brin de malice qui rend la traque presque agréable-ou du moins excitante- à Holmes et Waston.
Sherlock Holmes 2: Jeu d'ombres ★
Parlons-en de Waston : alors que le premier volet laissait présager une exploration plus en avant du personnage, anti-thèse de Holmes, mais double indispensable, on préfère surfer de manière un peu racoleuse avec la thèse de l'amour charnel (homosexualité ?) entre les deux hommes.
Le pauvre Jude Law est totalement transparent !
Sherlock Holmes 2: Jeu d'ombres ★
On amorce bien un tout petit peu l'idée d'un Watson Kryptonite de Holmes, mais ça ne dure pas assez longtemps pour sauver un peu le scénario.
Peut-être dans le troisième volet ?
Oui j'ai été déçue, mais j'aime le genre donc j'en serai.

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