Magazine Journal intime

Tambouille orientale

Publié le 16 février 2012 par Frédérique Paresseuse

Tambouille orientale

Qui a dit que les séries françaises étaient planplan, gnangnan, consensuelles et nivelées par le bas ?

Pas chez Canal en tout cas qui, après nous avoir fait plonger dans le monde du porno rigolo avec la série Hard, nous entraîne cette fois à… Kaboul où des milliers d'occidentaux se sont précipités pour aider le pays à se reconstruire.

Enfin ça, c'est la théorie.

Le premier épisode commence par un zoom satellite sur la seule villa avec piscine d'un quartier où a lieu une scène de débauche qui ferait pleurer les anciens du Palace de nostalgie.

A la tête des festivités, Gilbert Melki, le patron des lieux qui réussit l'exploit d'avoir tout le monde à sa botte : étrangers et locaux. Enfin, là aussi, c'est la théorie car très vite, tout ce bel édifice construit à grands coups de cynisme et de gros billets se met à vaciller avec l'arrivée :

  • de sa fille qu'il n'a pas vue depuis 14 ans
  • d'un nouveau voisin extrémiste
  • de 2 nouveaux associés mafieux
  • et d'un colonel psychopathe et trafiquant de drogue dont il doit, de loin, soutenir la campagne électorale.

C'est osé (ah, le coffre-fort bourré de billets caché par une affiche de l'Unicef !), décalé voire presque BD (cf : le colonel avec ses pitbulls : Georges et Bush), rafraîchissant (les plongeons nus dans la piscine) et surtout très drôle.

Tambouille orientale

Ca y est, je l'ai (enfin) trouvée ma nouvelle série culte !

C'est Kaboul Kitchen et ça passe tous les lundis sur Canal +.


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