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Dorénavant, Steven Spielberg est un stakhanoviste. Entre Tintin et un Lincoln déjà en boîte, le cinéaste américain sort sur les écrans Cheval de guerre dont les premières impressions ne sont pas forcément excitantes. Le film fait, en effet pale figure entre deux projets monstrueux. Tintin a permis au réalisateur de se frotter à un matériau nouveau : la motion capture. Quant à sa biographie du célèbre président américain, c’est un projet qu’il porte depuis longtemps. Cheval de guerre apparaît alors comme une œuvre de commande, basique et sans grand intérêt. Pourtant, ce film va déjouer nos attentes et va se révéler être majeur dans la filmographie du cinéaste.