Magazine Journal intime

Pathétique !

Publié le 06 mars 2012 par Frédérique Paresseuse

Les-residents-de-la-maison-de-retraite-ont-apprecie-ce-spectacle-photos-r-v-(clp)

C'est le cri du coeur qu'a lâché Super Loulou samedi soir quand on s'est finalement décidés à arrêter de regarder les Victoires de la musique une heure et demie avant la fin.

Après la fête des Césars et des Oscars, le contraste était saisissant malgré des moyens techniques énormes (scène en hauteur, effets spéciaux, orchestre, dizaines de choristes...).

En fait, l'ambiance était plutôt digne d'une fête de Noël à la maison de retraite de Chabreloche... avec les sonotones réglés au plus bas pour pouvoir commencer sa nuit.

Sur scène, ce n 'était pas mieux. On nous a ressortit les vieux multi-récompensés de la naphtaline. Quant aux jeunes, on les a tellement vus qu'ils sont déjà en voie de ringardisation (Stromae, Zaz, Nolwein Leroy, Izia..). D'ailleurs, attention, les Brigitte, de ne pas vous laisser entraîner là-dedans car la machine est déjà en marche.

Les gagnants étaient tellement attendus que les autres lauréats ne se sont même pas donnés la peine de venir (à croire que les jurés n'écoutent que ce qui passe sur Chérie FM et dans l'ascenseur de leur maison de disques).

Au milieu de tout ça, une Alessandra Sublet, charmante, décontractée et rigolote mais qui n'arrive pas à la cheville d'un De Caunes improvisant au saut du lit.

Bref, une cérémonie d'un ennui mortel (même pas une belle tenue à mater, le chanteur français s'habillant pour les Victoires comme s'il allait chercher son pain) aggravé par le fait que c'était aussi la maîtresse de cérémonie qui remettait les prix.

Il y a heureusement eu quelques fulgurances : le jeune guitar hero de Catherine Ringer (il doit encore avoir des dents de lait mais joue comme un vieux briscard), Thiéfaine (parce que... Thiéfaine), Jehro (il faut d'ailleurs que j'écoute ce qu'il fait de plus près) et bien sûr, Mat Bastard, le chanteur de Skip the Use qui a montré ce qu'il était capable de faire sur scène et avec sa voix...

Mais les autres, en face, dormaient déjà.

Ecrit par une ménagère de moins de 50 ans et validé par son fiston de bientôt 13 ans...


Retour à La Une de Logo Paperblog