Le front d'Eric Woerth est brillant à l'extérieur.
Eric est scandalisé. La grève, en ce moment, ça ne tombe pas bien, on rajoute "de la peur à la peur, de la crainte à la crainte" (et des blablas aux blablas et des yakas aux yakas). Et si on lui suggère que, peut-être, ceux qui se préparent à manifester expriment une inquiétude face à la crise, il explose :
"Qu'ils se démènent, qu'ils bougent, qu'ils ne le fassent pas nécessairement uniquement en défilant ou en râlant! Qu'ils deviennent un acteur de la sortie de crise. Et devenir un acteur de la sortie de crise, c'est quand même me semble-t-il se remonter un tout petit peu les manches et se mettre à travailler plutôt à l'unité du pays."La vie n'est qu'une scène disait Shakespeare, qui se remontait un tout petit peu les manches les soirs d'été en buvant un coup à la santé d'Elisabeth. Quelle époque !