Magazine Jardin

Jardin d’artiste : Barbara Hepworth

Publié le 19 mars 2012 par Memoiredeurope @echternach

La Tate Gallery asu diversifier avec une très grande maîtrise à la fois territoriale etartistique son implantation en Grande Bretagne. La Tate d’origine, avec sonallure de temple, située sur Millbank au centre de Londres se déclare le lieude l’art depuis l’année 1500, tandis que la Tate Modern joue le rôle de lieu alternatif,depuis son installation sur la rive gauche de la Tamise dans un bâtimentindustriel. Mais cet aspect post-industriel - et en quelque sorte post-moderne - joueégalement dans la renommée de la Tate Liverpool qui participe d’une image enmutation continue pour cette ville industrielle qui a su prendre un tournantculturel assez exemplaire.
Jardin d’artiste : Barbara Hepworth
Tate St Ives. Photo: Tony Howell/The Travel Library/Rex Features
Colonie d’artistes
Reste enfin la TateSaint Ives, ouverte en 1993 et qui, elle, bénéficie des vents de l’Océanatlantique dans cette fin des terres que constituent les Cornouailles. Un peucomme pour l’Ecole de Pont-Aven en France, les artistes s’y rassemblent à lafin du XIXe siècle et les échanges artistiques avec la Bretagne sont importants.Mais ce rassemblement se prolongera pour ce qui concerne les artistes "modernistes" des années 20du siècle dernier.
Par ailleurs, leclimat des Cornouailles a toujours été favorable aux jardins en raison de sonclimat tempéré où le Gulf Stream permet l’adaptation de végétaux venus du mondeentier et en particulier des climats tropicaux. Les chasseurs de plantes ontainsi ramené ou expédié des fougères arborescentes et, grâce au contenu desserres portatives transportées par les bateaux, ils ont enrichi les grandespropriétés qui entouraient les manoirs de trésors botaniques, à l’égal des zoospour le monde animal.
Dans l’ensemble desjardins qui sont décrits dans un site web spécialisé que leur a consacré « Cornwallenterprise », on peut apprécier la grande diversité des apports végétauxdans les jardins historiques qui ont fait l’objet de restaurations et d’adaptationsà la visite, depuis les célèbres « Lost Gardens of Heligan », enpassant par Trebah Gardens, pour aboutir au grand projet de serres thématiquesprésentant les rapports de l’espèce humaine avec le monde végétal, Eden.
C’est dans ce cadrerégional si particulier, où le County Council déclare pouvoir illustrer par uncircuit des jardins la planète végétale, que la Tate a « hérité »d’un jardin de sculpture particulièrement splendide, le “Barbara HepworthMuseum and Sculpture Garden”.
Jardin d’artiste : Barbara Hepworth
Cliché Tate Saint Ives
Des sculptures enbronze, en pierre et en bois y sont présentées, parallèlement aux peintures etaux dessins, ainsi qu’aux archives de l’artiste. Barbara Hepworth s’estinstallée avec son mari Ben Nicholson et sa famille en Cornouailles à la déclarationde la Seconde Guerre mondiale en 1939. Elle a poursuivi son travail d’artistede 1949 jusqu'en 1975 dans ces bâtiments devenus aujourd'hui musée. C’est en 1980 que,selon ses vœux, l’ensemble de son « œuvre » a fait l’objet d’un don àla nation et a été placé sous la responsabilité de la Tate Gallery. Selon lestermes de l’artiste, découvrir Trewyn Studio a relevé de la magie. « Il yavait » dit-elle « un atelier, une cour et un jardin où je pouvaistravailler à l’air libre. » Les œuvres qu’elle a créées dans cesdifférents matériaux ont une dimension monumentale qui correspond parfaitementà leur insertiondans le jardin et dansl’environnement qui a été choisi pour les accueillir, ou pour mieux dire encore, qui a été choisi pourles y intégrer. C’est avec son ami le compositeur Priaulx Rainier que le jardina été conçu et mis en place.
La Tate GallerySaint Ives a aussi mis en place tout un travail avec les enfants qui estvisible et interactif sur le web.
Addresse: Barbara Hepworth Museum & SculptureGarden - Barnoon Hill - St Ives Cornwall TR26 1AD UK
Téléphone: 44(0)1736 796226  
Heures d’ouverture:mars – octobre, ouvert chaque jour de 10h à 17h30, de novembre à février, de10h à 16h20.

Retour à La Une de Logo Paperblog

Magazine