Magazine Humeur

La vie n'est pas un long fleuve tranquille.

Publié le 06 avril 2012 par Absolutlyfabulous

Si vous ne vous vous souvenez pas, je vous rafraichit la mémoire.

Dans ma quête de l'éternel satisfaction, on dira que le monde en a contre moi. J'ai essayé de trouver ma voie, je ne vais pas vous ressortir mon blabla d'étudiante complêtement larguée, mais pour faire simple, je commence à la trouver.

Normalement, j'aurai dû finir en bonne et due forme ma formation, passer le concours de police, devenir gardien de la paix, évoluer, entrer dans la brigade des mineurs, et sauter par la fenêtre au bout de 9 mois. Normalement.

On rembobine?

Je suis ce qu'on appelle plus communément "fille-poule". Je suis totalement accro à mes parents.

Oui, partez tout de suite, je vous avais dit que c'était déprimant aujourd'hui. Pour appuyer mes dires, j'était traumatisée à l'idée de quitter le cocon familiale. Oui, c'est moi qui est choisit de partir, mais que voulez-vous, laisser mes parents seuls comme ça, ça me disait moyen. Je pense avoir raison car les évenements qui font suivre confortent mon idée de "si je n'étais pas partie, peut-être que...".

Tout à commencer mecredi soir. Problème bêta de mauvaises odeurs dans ma cuisine, j'appelle papa en urgence, et celui-ci m'invite au restaurant. Quand arrive le thème du travail et des questions cons du genre "Comment ça se passe ? t'as beaucoup de boulot?", je m'attendais à la réponse conne qui va avec, je veux parler de " Oui je suis débordé mais ça va!". Sauf que là, non. Cela ne s'est pas passé comme prévu. En effet, la réponse que j'ai eu a été plus ou moins déconcertante. 

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Prenons ce blog par exemple, à la base, je l'ai crée pour parler conseils mode et beauté. Or, ce fût un véritable massacre, et vous savez pourquoi? Je n'aime pas ça. Non, ce que j'attire moi, ce sont les problèmes. Ne voyez en cet article aucune demande de pitié, non, j'aime ma vie comme elle vient, et pour rien au monde je ne la changerai.

Tout ça pour dire que, parfois, on se glisse dans un quotidien routinié plutôt agréable, et qu'à un moment précis, le destin se permet de s'en méler et de te balancer en pleine gueule "Non ma cocotte, ça ne va pas se passer comme ça!" (ajoutez au destin un petit sourire machiavélique, je vous jure que le destin, c'est une pute.)

Moi, le destin, il m'a clairement mis une claque ce soir-là. Une grosse. Une de celle dont tu as du mal à te remettre. Une si forte que tu n'y crois même pas. Et pourtant, tu vas vite t'aperçevoir que de tout façon, le destin, c'est lui qui décide. (Où des gros dirigeants bourrés de thunes, ça marche aussi).

Ce soir-là donc, mon chèr père, que je porte dans mon coeur, (oui oui, j'ai voulu, comme beaucoup d'entre nous, me marier avec mon papa), a pris son destin dans ses mains, et me l'a donné.

Son destin à lui? Partir en Malaisie pour participer à la création d'une nouvelle usine.

Ouais, bon, comme ça ça à l'air juste d'enfer, mais quand tu réfléchis bien, c'est pas d'enfer, c'est l'enfer. (paye ton jeu de mots).

Il y rajoute une petite pointe d'humour, genre "tu as le temps de t'y préparer, c'est en 2013!'

Ouais, ok, 2013. Mais 2013 pour moi c'est quoi? C'est la fin d'un contrat de pro, le chômage, l'ANPE, le déménagement, le lancement dans la vie active, l'achat d'une voiture, des bouleversements dans une vie que tu ne réalises qu'une fois, et cette fois-là, tu as besoin de ton papa.

Je ne me plaind pas, non loin de là. Je suis fière, si fière. C'est peut-être aussi la raison de cet article. Bisarement, j'ai besoin d'en parler. Et c'est à toi, lecteur, à qui j'ai pensé en premier. Parce que le destin, justement, m'a mise sur votre chemin, et je ne me lasse pas de vous, des opportunités, de vos mots doux et de votre soutien.

Alors oui, j'ai un petit peu mal au coeur, mais au fond, on à tous une destinée, quelque chose d'écrit, une sorte de force qui nous fait faire des choix plus que des autres, qui nous guide.

J'en profite pour vous dire merci. Du fond du coeur.

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