Magazine Journal intime

Le week-end marqué du sceau de Céline Dion

Publié le 16 avril 2012 par Papote

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J'avais vu " Titanic" à sa sortie en 97, non pas pour Leonardo, avec lequel j'ai toujours beaucoup de mal, ni pour le scenario romancé qui est vraiment cul-cul la praline mais parce que Frère Aîné est un passionné acharné des grands paquebots transatlantiques, ce qui fait qu'en 1985 quand Robert Ballard a localisé l'épave et que les premières images de l'épave nous sont parvenues, j'ai baigné aussitôt dedans et, du coup, à un degré bien moindre, je me suis passionnée aussitôt pour le Titanic et les les grands paquebots transatlantiques (ouais, bon, j'avais 10 ans, j'étais forcément largement influencée par mes grands frères...).
Donc, pour en revenir en 1997, quand le film est sorti, j'ai tant entendu vanter la qualité de la reconstitution du bâtiment que j'ai bravé Leo et, a posteriori, Kate (qui était aussi cul-cul que le scenario, ce qu'elle n'est plus depuis longtemps), Céline Dion et... le scenario.
Ceci, je n'avais vraiment pas été déçue de la reconstitution sur un plan purement historique.
Pourquoi vous parlè-je de tout ça ?
Parce qu'il n'aura échappé à personne que c'est le centenaire du naufrage le plus célèbre de la marine et parce que James Cameron a sans doute besoin de fonds pour tourner son prochain opus.
Maintenant, si je vous donne l'équation suivante : adolescente midinette + scenario de bleuette de succès mondial... Ca vous explique que j'ai emmené ma Little Miss le voir...

Bon, je ne vais pas faire une énième critique du film. Tout a été dit, redit et reredit...
En revanche, une chose est sûre, c'est que si tout le monde s'esbaudit sur le passage en 3D, pour moi, une fois de plus, même orchestrée par le grand précurseur de la chose, ça ne présente aucun intérêt. L'esthétique du film originel se suffisait amplement car il faut bien le reconnaître, c'était un film magnifique...

Et la preuve en est que 14 ans plus tard, ma Little Miss, qui découvrait ce film sur grand écran, pour la première fois, a fini en sanglots sur mon épaule jusqu' à bien la fin du générique !

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Samedi soir, j'ai changé de registre à 180° en allant voir " Sur la piste du Marsupilami".
J'avoue avoir un gros faible pour l'humour d'Alain Chabat même si, là, j'avais quand même un doute sur la durée.
Sauf que c'est du délire du début à la fin !
Ne cherchez pas, il n'y a rien de crédible, ni d'intellectuel mais c'est décalé, c'est absurde et c'est drôle !

C'est donc l'histoire d'un journaliste raté qui a une chance ultime de se rattraper en réalisant une interview exclusive dans un délai de quelques jours. Pour cela, il doit se rendre en Palombie où un guide l'attend. Sauf que ce guide-là, lui a aussi des échéances financières et un honneur à défendre car tout le monde le prend pour un menteur car il affirme avoir vu le Marsupilami dans sa jeunesse.

Le traitement du film rappelle furieusement " Astérix : mission Cléopâtre" dans le sens où Chabat se sert d'une base de BD très célèbre et extrapole son sujet en le mettant à sa sauce qui a fait son succès depuis tant d'années...
Les effets spéciaux sur le Marsupilami sont très bien réussis.
Et Lambert Wilson est... carrément et proprement incroyable en fan absolu de... Céline Dion (ça y est la boucle est bouclée et mon titre de billet est justifié !). Non, sans rigoler cet acteur est capable de jouer dans " Des hommes et des dieux" puis de faire le général Pochero !
Du coup, on en oublierait presque le talent de Jamel ou de Chabat ou des autres seconds rôles.

Mais offrez-vous sans arrière pensée cette comédie déjantée !

A bientôt !

La Papote


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